salarié dans un cabinet libéral

Les derniers échanges sur ce forum au sujet des collaborateurs réveillent en moi une vieille question...
le salariat dans un cabinet libéral, c'est la juriste de la FNO qui m'en avait parlé...
Cela pourrait être une solution pour moi car je ne dispose que d'un bureau et suis absente tous les matins en raison des domiciles alors que j'ai une forte demande de rééducation adulte neuro au cabinet le matin...
Je souhaiterai savoir si une personne du forum a une expérience à partager de salarié dans un cabinet libéral (en temps qu'employeur ou salarié). Est-ce rentable pour l'employeur? Comment cela se met-il en place? Quelle rémunération pour l'employé? Qui a des infos???

Si je comprends bien : tu voudrais avoir une collègue orthophoniste qui ne percevrait pas d'honoraires directement mais un salaire que tu lui verserais ... après avoir encaissé les honoraires des séances qu'elle fait ?

Ça m'étonnerait beaucoup que ça soit possible. Jamais entendu parler de ça... Salarié dans un cabinet oui, mais pas en tant qu'orthophoniste.
Si tu pouvais redemander directement à la juriste...

C'est tout à fait possible mais je crois que c'est extrêmement rare. Par contre, je ne connais pas les modalités de ce type d'exercice.

C'est possible ? Et ça a déjà été fait ? Je suis ébaubie ....

Je ne sais pas où est passé Admin, mais jamais là quand on a besoin de lui

je pense que c'est dans le cadre des SELARL... Mais je ne suis pas sûre du tout...

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On assume son nouveau rôle M'dame Evi, quoi qu'il en coûte !

pfffffffffffffff !!! assumer c'est bien joli, encore faut-il avoir les réponses !

Pourquoi ne pas bosser avec quelqu'un qui rétrocèderait un forfait, plutôt que d'aller te mettre des charges supplémentaires sur le dos, Terrible ?

Prov a écrit:On assume son nouveau rôle M'dame Evi, quoi qu'il en coûte !

Justement ça me coûte et ça ne me rapporte rien

Je suppose que c'est le partage de bureau qui pose problème pour une éventuelle collaboration (j'ai le même problème ici).
Plutôt qu'une collaboration, effectivement un "partage" de bureau avec répartition des charges au prorata du temps passé par exemple ou rétro-fixe type loyer? ça ne serait pas légal, cette "disposition"?

Il me semble que j'ai parlé des SEL dans les Clés de la Réussite. De mémoire, ce statut n'a pas été créé pour embaucher des confrères salariés. Mais pourquoi pas... Néanmoins je ne sais quelle Convention collective s'applique.
Par ailleurs je ne vois pas ce qui interdit pour l'instant à un orthophoniste sans SEL d'embaucher un confrère. Mais est-ce rentable, avec les charges sociales à la française ? J'en doute (et je le déplore). Calcul à faire, néanmoins.

C'est maintenant qu'il faut que j'avoue que je n'ai toujours pas acheté le graal ? ..... Non ? Ah trop tard !

Allez, la commande sera passée dans le mois. Je sens ce livre qui trépigne de se retrouver sur ma table de chevet !

Il y aurait doubles charges non ?

Terrible13 en payerait sur les honoraires encaissés (enfin sur les bénéfices de ces honoraires) et elle devra en payer en tant qu'employeur sur le salaire qu'elle versera .... non

Ce qui m'amène à poser une question:
Comment faire lorsqu'on ne peux pas répondre à toute la demande de patients mais qu'on ne peut proposer à une tierce personne qu'un partage de bureau car pas de bureau supplémentaire?
Si je comprends la nouvelle législation, on ne peut proposer à un collab qu'un bureau indépendant, or cela n'est pas toujours possible.
Que faire dans ce cas-là? A-t-on le droit de le stipuler dans le contrat sans que cela soit considéré comme abusif ou du salariat déguisé (et demander une rétro réduite, cela va de soi)?

Je pense que beaucoup d'orthos acceptent de bosser sans avoir un bureau indépendant en tant que collaboratrices, si j'en juge par ce que j'entends autour de moi...

Oui, oui, certaines souhaitent vraiment exercer ainsi. C'est pourquoi il faudrait trouver un cadre équilibré qui protège à la fois la collab et la titulaire.

C'est effectivement dommage qu'une forme de salariat ailleurs qu'en institution n'existe pas en orthophonie. Par exemple avec des maisons médicalisées (à la charge des communes ? de la région ? de l'état ? d'associations ?) dans lesquelles les professionnels recevraient des patients "tout-venant" (j'entends par là : dont la situation ne nécessite pas une prise en charge en institution ni à l'hopital. Je crois que ça permettrait de faire évoluer favorablement la situation sur un certain nombre de problèmes :
- répartition géographique
- lourdeur d'un cabinet à gérer quand on est titulaire
- consultations pluri disciplinaires plus faciles
- statut du collaborateur est peu "bancal"
- couts des soins (en imaginant de mutualiser certaines charges)
etc.

et hiérarchisation des professions je pense... Non?

Bonsoir,

Cette forme de salariat hors institution existe dans certains centres municipaux de santé.
J'ai travaillé dans l'un d'eux dans le 93, les conditions d'exercice étaient très agréables et le salaire plus élevé qu'en institution. En revanche, ces centres qui relèvent d'une vraie politique de santé, sont un gouffre pour les municipalités, c'est probablement pour cette raison qu'ils ne se démocratisent pas.

Pour revenir au sujet initial, jamais entendu parler de salariat au sein dans cabinet. Le meilleur compromis me semble être un partage des frais (loyer, charges), j'ai déjà entendu parler d'une collaboration qui reposait sur ce système.

Je reviens de w-end et suis agréablement surprise de toutes ces réponses.
Malheureusement salarier un ortho semble compliqué et marginal ...
En effet je ne peux pas prendre de collab car j'ai un seul bureau ...(cf juriste FNO et cf les dernières jurisprudence dans le milieu des avocats...)
Ni de remplaçant car je souhaite réaliser mes domiciles en même temps que l'autre ortho réalisera ses séances au cabinet (le remplacement selon FNO est uniquement dans le cadre d'arrêt maladie ou formation pro...)
Ne ne recontacterai pas la FNO car je n'y suis plus depuis plus d'1 an...
Bref pour une ortho seule avec un seul bureau il n'y a pas de possibilité hélas en restant dans le cadre "légal"...
Merci pour vos éclairages...

Reste l'association...

Je suis sortie il y a 1 an 1/2 d'une association en SCM.
Cette mauvaise expérience me fait dire "Plus jamais pour moi!" NON Merci

Il ne faut jamais dire jamais....

Pourquoi ne pas profiter de ses erreurs pour établir un contrat efficace? L'association semble être ta solution, il suffit de réfléchir pour éviter les conflits ou mauvaises surprises...

Pas obligée de faire une SCM en prime... Si?

on ne doit pas employer les mots jamais / toujours en politique comme en amour!
Là j'ai de droit!