stagiaire belge

Lurker: Dans la culture internet, un lurker, ou consommateur passif, lit les discussions sur un forum Internet, newsgroup, messagerie instantanée ou tout autre espace d'échange mais sans y participer.

Subsidiarité :Le principe de subsidiarité est une maxime politique et sociale selon laquelle la responsabilité d'une action publique, lorsqu'elle est nécessaire, doit être allouée à la plus petite entité capable de résoudre le problème d'elle-même.

Cela veut dire donc dire que ceux qui ne postent jamais doivent former un petit groupe pour résoudre les problèmes d'OG !

Il n'y a pas de problème.

(C) Konstantin Tchernenko 1984

Oui merci d'avoir laissée telle quelle cette discussion, intéressante et passionnée, manquant un peu de convivialité, mais pas de piquant, la faute à et grâce tout à la fois à Caunis.
D'ailleurs Caunis je trouve absolument terrible cette histoire de râpe à fromage et je suis choquée de m'être fait une image mentale malgré moi en te lisant.
Je trouve aussi un peu dommage que le piquant nuise à ton message pour deux raisons :
- ça me fait plaisir de trouver quelqu'un ayant un esprit critique par rapport à la FNO. Même si je reconnais le travail de ce syndicat et que souvent ils font du bon boulot je trouve aussi qu'ils ont tendance à interpréter les textes de loi et que parfois c'est un chouïa trop strict. Je trouve que finalement ce serait amené à changer s'il y avait davantage de personnes de l'autre côté (à la FOF) pour faire balancier et que l'échange des idées et des interprétations soit plus équilibré.
- vu ton esprit ça me ferait plaisir de retrouver tes futures interventions sur le forum mais là l'aspect "troll" ne t'aide pas à faire correctement ton trou sur OG (sauf si autour de ce trou tu comptes mettre une barricade et des barbelés).

Bref, bienvenue ici, j'espère que ton aigreur anti-FNO et le passif que tu sembles avoir avec ce syndicat ne va pas t'empêcher de t'adoucir, de voir qu'ici tu n'es pas en terrain ennemi, qu'il n'y a pas de consensus ni de pensée toute faite sur OG et que c'est ce que ses membres apprécient.
Les modos sont là pour faire régner l'ordre, jamais pour imposer leurs idées ou leurs points de vue et c'est pour ça que ça marche aussi bien et de façon conviviale.
Quand on a pris le temps de chercher et de trouver une info, de la présenter correctement c'est à dire en en citant la source on aime bien être reçu avec délicatesse, même par ceux qui ne sont pas d'accord. Donc merci Evi pour cet avis de la FNO. Je pense, pour revenir au sujet, que les orthos ont aussi besoin qu'on les aide à se dépatouiller des textes de loi. Concernant les stages, on croise encore trop sur les fora des professionnels de santé qui prennent des collégiens. La semaine dernière j'ai encore dû refuser deux élèves de 3ème à qui j'ai expliqué pourquoi tous les lieux médicaux leur étaient interdits. Elles m'ont dit que leurs copines avaient été acceptées à l'hôpital.
Après, petit aparté, quand j'étais plus jeune je rêvais d'être véto et en 3ème j'avais fait mon stage chez un vétérinaire. J'en garde un excellent souvenir, c'est ma première véritable rencontre avec des personnes en souffrance (concernant leur animal). Est-ce que le véto avait le droit de me prendre en stage ? Je me pose la question...

Allez zou, je dois me mettre à mes CR et au lieu de ça je vous lis, c'est malin !!

Pour parler sérieusement, je pense que s'il y avait un ordre, il pourrait interdire ou autoriser certaines choses. La FNO n'est pas un ordre, elle ne peut donc pas le faire. Même si elle est tentée. Prendre des étudiants d'autres filières n'est interdit par aucun texte, il faut juste signer une convention et demander l'accord des patients. Ceux-ci sont "propriétaires du secret", et peuvent en libérer partiellement le professionnel, pour communiquer avec l'école ou une institution, voire pour former des jeunes.

Je pense néanmoins que si un ordre des orthos était créé, parce que les tutelles l'imposent, il y aurait sans doute beaucoup de gens de la FNO dedans. Il reste que nous ne sommes par en Iran ou dans un pays autoritaire où il faut une autorisation pour la moindre chose. La gestion des stagiaires en libéral, cela reste très banal et de la responsabilité de l'exploitant. Si bien sûr ils font des actes en AMO 14 dans une arrière-salle, les instances ont le droit de réagir et de s'opposer.

Les collégiens, lycéens, étudiants non soignants ont en général du mal à comprendre des enjeux d'une séance d'ortho, notamment l'attente patiente qu'il faut accepter vis-à-vis d'un patient très bloqué. Le verdict que "c'est nul" et l'opposition risque de dégrader assez vite le stage si on en a pas conscience. C'est pour cela que sans l'interdire, le déconseiller n'est pas choquant.

Gary Vospoir a écrit:
Les collégiens, lycéens, étudiants non soignants ont en général du mal à comprendre des enjeux d'une séance d'ortho, notamment l'attente patiente qu'il faut accepter vis-à-vis d'un patient très bloqué. Le verdict que "c'est nul" et l'opposition risque de dégrader assez vite le stage si on en a pas conscience. C'est pour cela que sans l'interdire, le déconseiller n'est pas choquant.

Gary, je suis d'accord avec le début de ton message (que je ne cite pas) mais moins avec la suite (que je cite)... Je pense que ce n'est pas le "c'est nul" et l'opposition qui sont l'enjeu dans cette question de refuser des collégiens et toute personne non encore engagée dans des études en orthophonie (ou logopédie). Le secret médical est surtout là pour protéger nos patients, ce que l'on nous confie et la confiance des parents et de nos patients sont essentiels.
Personnellement je gèrerais tout à fait qu'un collégien soit dans l'opposition, beaucoup moins son regard forcément trop immature sur la maladie et sur la souffrance de nos patients. Si je suis patiente j'entends que la confidentialité soit respectée quand je vais consulter un professionnel de santé, et il m'est arrivé, une fois, de refuser qu'un stagiaire assiste à ma consultation chez le généraliste.
Ce n'est pas anodin pour moi cette "effraction" dans l'espace thérapeutique, et la gestion d'une tierce personne quand on devrait être en relation duelle.
Cette année j'ai une stagiaire, parce que je trouve enrichissant les échanges et la transmission, et puis aussi parce que je trouve que c'est un juste retour de permettre de former les futurs orthos, quand moi on m'a accueillie dans des lieux de stage.
Je veille toutefois à respecter en priorité mes patients et je demande leur accord systématiquement, quand ma stagiaire n'est pas là. Je demande d'abord à l'enfant, puis à son/ses parent/s et si je sens une réticence, même tacite, je n'impose pas ma stagiaire...

Elle doit être présente 46 demi-journées, ce n'est pas rien. Heureusement je suis bien tombée, du coup ce n'est pesant ni pour moi ni pour mes patients...
J'étais effarée du nombre d'étudiants à l'hôpital quand je faisais mes études... et j'ai boycotté plusieurs fois le fait d'entrer dans une chambre lors de la visite en neuro... Pour moi c'était inhumain de débarquer à 15 devant un malade à moitié à poil à qui on posait des questions très personnelles alors qu'il était en position de faiblesse...
Je suis peut-être trop sensible mais je ne fais pas à autrui ce que je n'aimerais pas que l'on me fasse ou que l'on fasse à mes parents/grands-parents...

Je suis content pour toi, les stages longs en cabinet, c'est difficile. Etre en situation duelle pendant une année je trouve cela dur. J'ai déjà connu un stage où je n'ai pas su recadrer au moment opportun, car j'étais affecté par la disparition d'un de mes parents. Mais cela était vraiment difficile, la stagiaire sortait un bouquin quand elle s'estimait pas intéressée par la conversation, etc...

A propos du principe de subsidiarité : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

En l'occurrence selon la thématique politique ( ici la santé publique, l'enseignement supérieur) les règles européennes peuvent s'imposer aux Etats membres, ou bien l'autorité est partagée, ou enfin l'autorité demeure exclusivement nationale. J'admets ignorer si le principe s'applique ici ou non, même si il tend à beaucoup s'étendre au grand regret des anti-européens.

Je sais qu'il s'applique pour les quotas d'étudiants étrangers en Belgique par exemple. C'est ce qui avait permis à la Belgique de réduire le nombre des étudiants non belges dans les filières de santé notamment.
Mais là, même question, je ne sais pas...

Je ne pense pas qu'un simple stage d'observation en orthophonie soit une affaire capitale au niveau du droit international. Par contre, c'est vrai que la circulation des diplômés, c'est plus sérieux et la FNO a du accepter que des étrangers puissent exercer en France. Concernant les formations belges, ils commencent à réduire les places aux français, notamment dans les grandes universités.

Pour les hautes écoles, c'est à voir, mais avec le master le différentiel de formation va vraiment devenir important (je me demande d'ailleurs si cela n'était pas le but caché des cinq ans, maintenir le numérus clausus face aux formations belges, qui sont de haut niveau en université mais moins exigeantes en école privée).

J'en doute. Il se peut que ça arrange ceux qui déplorent le fait que le numerus clausus soit complètement ridiculisé par les retours massifs des logopèdes français au bout de leurs 3 ans. Mais le master était une vieille revendication de la FNO, qui a commencé quasiment dès le passage aux 4 ans (1ère promo sortie : 1991). J'ai l'impression d'en avoir toujours entendu parler (je suis sorti en 92). Le but était l'accès à la recherche universitaire, l'amélioration de la formation initiale, enfin tous les arguments que tu as lu et entendu 15 478 fois avant que le gouvernement Ayrault nous l'accorde.

J'étais sceptique et le suis toujours car à Lille, on ne faisait rien en troisième année (diplôme en 2000). Que des exposés étudiants faute de cours... J'espère que cela a changé, mais je ne suis plus en rapport avec les instituts.

Sinon les belges ont un grave problème social avec les jeunes médecins. Seule la moitié d'entre eux peut avoir l'équivalent de son ADELI et exercer dans leur pays. Les autres doivent aller à l'étranger ou faire autre chose (on parle ici des belgo-belges voulant exercer en Belgique). Ils se posent donc la question d'un numerus clausus qui laisserait moins de gens sur le carreau après 10 ans d'études.

bonjour je viens d'écouter ma messagerie; une personne qui me demande si j'accepte des stagiaires orthos. il m'a semblé qu'elle avait un léger accent belge. alors avant de la rappeler pourriez vous me redire quelles sont les règles? stagiaire française faisant ses études en Belgique (et qui a chopé un léger accent) OK? et stagiaire belge "de naissance" pas OK?
Merci de vos réponses

Normalement, nous pouvons accueillir seulement les étudiants des écoles françaises et les diplômés belges en équivalence...
Il me semble que nous n'avons pas le droit de recevoir les étudiants des écoles belges, quelque soit leur origine / nationalité...

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merci propy; je ne l'ai pas rappelée encore