local à titre grâcieux dans le cadre d'une collaboration : légal ou illégal ?

Bonjour, je suis actuellement en collaboration en Martinique où je débute mon activité professionnelle. A mon arrivée, ma titulaire m'a proposé de travailler 2 jours/semaine hors cabinet dans une localité défavorisée où les mères n'ont pas les voitures pour venir jusq'au cabinet. Bémol : local non équipé, prêté gracieusement par la mairie et patientèle à créer. Je verse bien évidemment la même rétrocession de 25 % que mes collègues qui sont 4 jours par semaine au cabinet. De telles conditions ne m'avaient pas été spécifiées avant mon arrivée et j'ai constaté en débutant la situation : soit je l'acceptais, soit je n'avais pas assez de patients pour compléter mon emploi du temps au cabinet. Mon inscription ayant été faite à l'ARS en tant que collaboratrice, j'ai appelé la sécurité sociale pour leur spécifier le double lieu d'exercice. D'après eux, il s'agit d'une création de patientèle à déclarer comme activité secondaire; La titulaire devrait joindre une copie du bail. C'est là le bémol et ma question. Comme c'est un local prêté à titre grâcieux ; n'est-ce pas considéré comme un mode de publicité illégal (je sais qu'il est par exemple illégal de travailler au sein d'une école) ? Et puisque la titulaire ne paye aucune charge pour le local et qu'elle n'a rien fait mis à part dire au maire "je vous envoie une ortho", suis-je en droit de négocier le rabais de ma rétrocession ? Est-elle en droit de me réclamer une rétrocession sur ce travail ? Quel justificatif puis-je demander auprès de la mairie qui m'autorise à utiliser gracieusement le local ? Que risque-t-on juridiquement la titulaire et moi-même ? Si qqu dans l'assemblée a un ami juriste, je suis preneuse des informations ! Merci d'avance pour vos conseils.

Bonsoir!

Oulà! Le local est prêté gracieusement, ok mais qui paye les charges?
Et tu utilises quel matériel pour exercer dans ce local?