Un sentiment de finitude
Un sentiment de finitude
Un article à lire mais à ne pas transmettre à des clients de CGP :
http://www.h24finance.com/news-7446.html
heureusement qu'Edouard Carmignac est plus optimiste
http://www.h24finance.com/news-7446.html
heureusement qu'Edouard Carmignac est plus optimiste

Invité- Invité
Re: Un sentiment de finitude
Tout cela n'est pas drôle et je partage en grande partie cette analyse.
Cela fait longtemps que je ne suis pas intervenu (certains ont dû remarquer) car je ne partage pas non plus ton optimisme concernant les marchés actions. Je ne vais pas développer mais je dirais juste que l'on ne peut pas se servir du passé pour envisager l'avenir et la situation économique (PME de plus en plus en difficulté, ralentissement en Amérique du sud et en Asie), sociale (même en France les gens ont de moins en moins de quoi bouffer), géopolitique (Iran, Palestine, terrorisme...) et financière (je pense que, comme le " marché " des dettes d'Etats, je n'arrive plus à les appeler " souveraines ", les marchés actions sont sous respiration artificielle avec, comme carburants, des ordinateurs qui passent des ordres automatiques, des banques qui n'ont pas envie que ça s’arrête, de la spéculation massive sur des marchés à terme, y compris sur des denrées alimentaires... bref un édifice assis sur des fondations devenues virtuelles) m'incitent à la plus grande prudence.
Si j'ajoute Ebola, les dérèglements climatiques annoncés... tu vas dire que j'exagère, alors j’arrête.
J'ai la chance d'être curieux et de rencontrer des gens de tous horizons. Récemment :
Un cadre sup de banque (pas commercial mais financier) qui me parlait, il y a quelques semaines, des taux en Allemagne qui allaient devenir négatifs. Même analyse que moi : jeu très dangereux de " respiration artificielle " ne présageant rien de bon.
Hier, une conversation avec une dame chef d'entreprise qui a, pendant plusieurs années, fabriqué des logiciels pour les salles de marché. Elle m'a joyeusement parlé " forex ", "swaps", "futures" en me disant qu'après avoir côtoyé tous ces gens, elles n'avait plus envie de les revoir tellement ils l'ont écœurée; une anecdote : " grâce à toi Sophie (c'est son prénom, tout est authentique), dans la journée, je viens de me payer ma véranda ".
Ok, je connais le sens théorique et logique de l'investissement en actions (participer au développement des entreprises et participer aux votes) et j'ai moi-même pratiqué pour mon compte personnel des transactions en direct (compte titre et PEA) mais je n'y vais plus, du tout (c'est un monde que je ne comprends plus).
Cela fait longtemps que je ne suis pas intervenu (certains ont dû remarquer) car je ne partage pas non plus ton optimisme concernant les marchés actions. Je ne vais pas développer mais je dirais juste que l'on ne peut pas se servir du passé pour envisager l'avenir et la situation économique (PME de plus en plus en difficulté, ralentissement en Amérique du sud et en Asie), sociale (même en France les gens ont de moins en moins de quoi bouffer), géopolitique (Iran, Palestine, terrorisme...) et financière (je pense que, comme le " marché " des dettes d'Etats, je n'arrive plus à les appeler " souveraines ", les marchés actions sont sous respiration artificielle avec, comme carburants, des ordinateurs qui passent des ordres automatiques, des banques qui n'ont pas envie que ça s’arrête, de la spéculation massive sur des marchés à terme, y compris sur des denrées alimentaires... bref un édifice assis sur des fondations devenues virtuelles) m'incitent à la plus grande prudence.
Si j'ajoute Ebola, les dérèglements climatiques annoncés... tu vas dire que j'exagère, alors j’arrête.
J'ai la chance d'être curieux et de rencontrer des gens de tous horizons. Récemment :
Un cadre sup de banque (pas commercial mais financier) qui me parlait, il y a quelques semaines, des taux en Allemagne qui allaient devenir négatifs. Même analyse que moi : jeu très dangereux de " respiration artificielle " ne présageant rien de bon.
Hier, une conversation avec une dame chef d'entreprise qui a, pendant plusieurs années, fabriqué des logiciels pour les salles de marché. Elle m'a joyeusement parlé " forex ", "swaps", "futures" en me disant qu'après avoir côtoyé tous ces gens, elles n'avait plus envie de les revoir tellement ils l'ont écœurée; une anecdote : " grâce à toi Sophie (c'est son prénom, tout est authentique), dans la journée, je viens de me payer ma véranda ".
Ok, je connais le sens théorique et logique de l'investissement en actions (participer au développement des entreprises et participer aux votes) et j'ai moi-même pratiqué pour mon compte personnel des transactions en direct (compte titre et PEA) mais je n'y vais plus, du tout (c'est un monde que je ne comprends plus).
Re: Un sentiment de finitude
Et maintenant l'UK qui menace de sortir de l'UE... Ah la la. On est mal j'vous dis.
Invité- Invité
Re: Un sentiment de finitude
mal par rapport à quoi ?Francois a écrit:. On est mal j'vous dis.
par rapport à 1914 ?
par rapport à 1929?
par rapport à 1939 ?
par rapport à 1968?
par rapport à 1973?
par rapport à 2001?
par rapport à 2008?
Invité- Invité
Re: Un sentiment de finitude
Cameron, radieux, annonce des lendemains qui chantent. Haut les cœurs ! Les taux remontent un peu depuis quelques jours, on reviendra peut-être doucement à un monde normal quand le QE sera terminé.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Une autre chose m'inquiète, et je ne lis rien là-dessus : la dernière crise a eu lieu en 2008, les USA ont redémarré depuis plusieurs années. Nous nous approchons de l'intervalle habituel entre deux crises. Au moment où notre continent redresse timidement la tête, un nouvel effondrement serait une catastrophe.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Une autre chose m'inquiète, et je ne lis rien là-dessus : la dernière crise a eu lieu en 2008, les USA ont redémarré depuis plusieurs années. Nous nous approchons de l'intervalle habituel entre deux crises. Au moment où notre continent redresse timidement la tête, un nouvel effondrement serait une catastrophe.
Re: Un sentiment de finitude
ça s'en va et ça revient....
personnellement je ne fais pas de market timing, donc ces crises je les vois comme de bonnes opportunités d'investir à prix soldés,
et les baisses (ou krachs) ce n'est pas nouveau, faut bien que ça baisse pour remonter ensuite
http://www.lepoint.fr/c-est-arrive-aujourd-hui/9-mai-1873-en-europe-aux-usa-les-bourses-plongent-la-crise-le-chomage-rien-ne-change-09-05-2012-1459471_494.php#xtor=CS2-239
personnellement je ne fais pas de market timing, donc ces crises je les vois comme de bonnes opportunités d'investir à prix soldés,
et les baisses (ou krachs) ce n'est pas nouveau, faut bien que ça baisse pour remonter ensuite

http://www.lepoint.fr/c-est-arrive-aujourd-hui/9-mai-1873-en-europe-aux-usa-les-bourses-plongent-la-crise-le-chomage-rien-ne-change-09-05-2012-1459471_494.php#xtor=CS2-239
Invité- Invité
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|