secret médical et déficience intellectuelle
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secret médical et déficience intellectuelle
Bonjour tout le monde,
Je suis bien ennuyée avec un petit patient (CE2), que je suis depuis plusieurs années, pour un RPL puis difficultés en LE.
Contexte psychologique difficile (soeur aînée décédée et maman qui n'a pas fait son deuil après de nombreuses années) et maman peu disponible, je mettais ces difficultés sur ce compte-là. Or un bilan psychométrique réalisé en CE1 (en libéral) a montré une déficience.
Il faut que je précise que la mère est extrêmement procédurière et connaît très bien ses droits (juriste), me rappelant régulièrement les lois sur le secret médical, etc (!)
J'avais déjà parlé de ce cas dans la discussion sur les équipes éducatives.
L'école me pressant pour que je diagnostique une DYS.... et la maman me demandant de mentir, je ne suis plus allée aux réunions....
Les réunions suivantes se sont mal passées car la maman a fini par accepter que son fils soit vu par la psychologue scolaire, qui a posé le même diagnostic que la psy libérale (évidemment) avec un QI entre 59 et 65 suivant les indices..... donc la psy scolaire a conseillé une orientation en classe ULIS, orientation rejetée en bloc par la mère (qui a dit à la psychologue: "mais un QI ce ne sont que des chiffres, vous n'avez qu'à les changer et ainsi mon fils restera dans le cursus normal" on n'a qu'à dire qu'il est DYS...)
Je précise qu'il n'y a plus de médecin scolaire intervenant dans cette école, donc c'est la directrice de l'école qui joue à poser les diagnostics, et elle n'a visiblement pas conscience qu'on ne peut pas avoir un QI de 59 et être diagnostiqué DYSlexique donc elle continue de dire à la mère qu'il faudrait que je me bouge pour poser le diagnostic (en même temps il me semble que la mère a dit à la psy scolaire qu'il était hors de question que la directrice de l'école soit informée des résultats du bilan psy, que c'était interdit dans le droit, blablabla) donc il est très très difficile pour les différents intervenants d'avoir une vision globale de l'enfant....
Parallèlement à la pec du LE, j'ai orienté l'enfant vers une consoeur pour un bilan et une pec logico-maths. J'entretiens de bonnes relations avec cette consoeur mais je n'ai jamais eu de contact avec elle au sujet de ce patient car la maman refuse.
La maman me dit "votre collègue pense que mon fils est dyslexique, elle ne comprend pas que vous ne posiez pas le diagnostic!!"
Donc la mère n'a pas évoqué la déficience avec la consoeur.....
J'ai très très envie d'appeler cette consoeur mais vu le contexte... si elle fait la moindre gaffe et que la mère découvre mon appel....
Je me sens vraiment prise en otage dans cette histoire... je passe pour une incompétente en plus....
La maman de mon patient est à la fois agressive et exigeante, mais aussi bien entendu dans une grande souffrance (pleure souvent dans mon bureau, pique des colères en traitant les enseignantes, psy et dir de "conna**es" (devant son fils!))
ça me perturbe et je n'arrive pas à "redresser" cette situation
l'idéal serait bien sûr de faire retrouver la raison à cette maman et à tout mettre à plat et au clair mais je pense que c'est peine perdue (j'ai déjà évoqué je ne sais combien de fois cette solution, mais aussi une pec psy pour elle et son fils, mais "tous les psy sont des c*")
Je suis bien ennuyée avec un petit patient (CE2), que je suis depuis plusieurs années, pour un RPL puis difficultés en LE.
Contexte psychologique difficile (soeur aînée décédée et maman qui n'a pas fait son deuil après de nombreuses années) et maman peu disponible, je mettais ces difficultés sur ce compte-là. Or un bilan psychométrique réalisé en CE1 (en libéral) a montré une déficience.
Il faut que je précise que la mère est extrêmement procédurière et connaît très bien ses droits (juriste), me rappelant régulièrement les lois sur le secret médical, etc (!)
J'avais déjà parlé de ce cas dans la discussion sur les équipes éducatives.
L'école me pressant pour que je diagnostique une DYS.... et la maman me demandant de mentir, je ne suis plus allée aux réunions....
Les réunions suivantes se sont mal passées car la maman a fini par accepter que son fils soit vu par la psychologue scolaire, qui a posé le même diagnostic que la psy libérale (évidemment) avec un QI entre 59 et 65 suivant les indices..... donc la psy scolaire a conseillé une orientation en classe ULIS, orientation rejetée en bloc par la mère (qui a dit à la psychologue: "mais un QI ce ne sont que des chiffres, vous n'avez qu'à les changer et ainsi mon fils restera dans le cursus normal" on n'a qu'à dire qu'il est DYS...)
Je précise qu'il n'y a plus de médecin scolaire intervenant dans cette école, donc c'est la directrice de l'école qui joue à poser les diagnostics, et elle n'a visiblement pas conscience qu'on ne peut pas avoir un QI de 59 et être diagnostiqué DYSlexique donc elle continue de dire à la mère qu'il faudrait que je me bouge pour poser le diagnostic (en même temps il me semble que la mère a dit à la psy scolaire qu'il était hors de question que la directrice de l'école soit informée des résultats du bilan psy, que c'était interdit dans le droit, blablabla) donc il est très très difficile pour les différents intervenants d'avoir une vision globale de l'enfant....
Parallèlement à la pec du LE, j'ai orienté l'enfant vers une consoeur pour un bilan et une pec logico-maths. J'entretiens de bonnes relations avec cette consoeur mais je n'ai jamais eu de contact avec elle au sujet de ce patient car la maman refuse.
La maman me dit "votre collègue pense que mon fils est dyslexique, elle ne comprend pas que vous ne posiez pas le diagnostic!!"
Donc la mère n'a pas évoqué la déficience avec la consoeur.....
J'ai très très envie d'appeler cette consoeur mais vu le contexte... si elle fait la moindre gaffe et que la mère découvre mon appel....
Je me sens vraiment prise en otage dans cette histoire... je passe pour une incompétente en plus....
La maman de mon patient est à la fois agressive et exigeante, mais aussi bien entendu dans une grande souffrance (pleure souvent dans mon bureau, pique des colères en traitant les enseignantes, psy et dir de "conna**es" (devant son fils!))
ça me perturbe et je n'arrive pas à "redresser" cette situation
l'idéal serait bien sûr de faire retrouver la raison à cette maman et à tout mettre à plat et au clair mais je pense que c'est peine perdue (j'ai déjà évoqué je ne sais combien de fois cette solution, mais aussi une pec psy pour elle et son fils, mais "tous les psy sont des c*")
lilibleu- Messages : 1224
Date d'inscription : 01/12/2011
Re: secret médical et déficience intellectuelle
"cet enfant ne peut pas être diagnostiqué dyslexique (et éventuellement : ne le sera jamais)",
au moins c'est clair et tu ne trahis rien.
au moins c'est clair et tu ne trahis rien.
Léonille- Messages : 768
Date d'inscription : 26/05/2011
Re: secret médical et déficience intellectuelle
Coucou Lilibleu,
Je pense que tu as eu de bonnes réactions jusque là et que tu arrives à un moment où il faut te positionner.
La mère cloisonne toutes les prises en charge de son fils et les différents intervenants parce qu'elle comprend que si elle n'agit pas comme ça les choses pourraient lui échapper (c'est mon hypothèse). Le fait qu'elle ne souhaite pas que l'école et toi vous dialoguiez est sur la même lignée MAIS elle est aussi dans son droit et d'une façon ou d'une autre elle se protège et pense faire le mieux pour son fils (le garder dans un parcours scolaire classique).
Je n'appellerais pas la consoeur car tu n'en as pas le droit et qu'en plus elle t'a bien signifié qu'elle ne le souhaitais pas (c'est très important je pense de respecter ça, d'abord parce qu'il s'agit du secret professionnel et que cela n'est pas un vain mot et même au niveau du parcours de cette dame).
Cependant, tu peux jouer carte sur table avec elle : tu veux le meilleur pour son fils et là tu ne peux plus le soigner dans de bonnes conditions.
Donc tu restes ferme en l'explicitant :
- tu ne peux pas dire que son fils est dyslexique
- tu ne peux plus travailler dans ces conditions, son fils a besoin que les personnes qui le prennent en charge se coordonnent donc tu souhaites entrer en contact avec ta collègue orthophoniste.
Si elle n'est pas d'accord à la suite de ce point tu arrêtes la prise en charge.
Facile à dire, beaucoup moins simple à faire mais, si on ne peut décider pour les autres ce qui est bien pour leur enfant (et heureusement !) on peut choisir, en tant que soignant, ce que l'on accepte ou ce que l'on n'accepte pas et d'exercer dans des conditions qui nous conviennent.
Le juste milieu à trouver se situe entre ce que cette mère peut entendre et accepter et ce que toi tu peux faire en tant qu'ortho... Là où il faut agir avec doigté c'est que l'on doit respecter AUSSI les souhaits de nos patients, de leurs parents... Il faut trouver l'équilibre.
Pour moi la ligne à ne jamais franchir c'est celle de bafouer le secret professionnel... et ça c'est autant éthique que légal... Ici la loi nous protège et protège nos patients.
Pour ceux qui ne peuvent pas avancer c'est leur chemin, pas le nôtre. Nous ne sommes pas tout puissants !
Je pense que tu as eu de bonnes réactions jusque là et que tu arrives à un moment où il faut te positionner.
La mère cloisonne toutes les prises en charge de son fils et les différents intervenants parce qu'elle comprend que si elle n'agit pas comme ça les choses pourraient lui échapper (c'est mon hypothèse). Le fait qu'elle ne souhaite pas que l'école et toi vous dialoguiez est sur la même lignée MAIS elle est aussi dans son droit et d'une façon ou d'une autre elle se protège et pense faire le mieux pour son fils (le garder dans un parcours scolaire classique).
Je n'appellerais pas la consoeur car tu n'en as pas le droit et qu'en plus elle t'a bien signifié qu'elle ne le souhaitais pas (c'est très important je pense de respecter ça, d'abord parce qu'il s'agit du secret professionnel et que cela n'est pas un vain mot et même au niveau du parcours de cette dame).
Cependant, tu peux jouer carte sur table avec elle : tu veux le meilleur pour son fils et là tu ne peux plus le soigner dans de bonnes conditions.
Donc tu restes ferme en l'explicitant :
- tu ne peux pas dire que son fils est dyslexique
- tu ne peux plus travailler dans ces conditions, son fils a besoin que les personnes qui le prennent en charge se coordonnent donc tu souhaites entrer en contact avec ta collègue orthophoniste.
Si elle n'est pas d'accord à la suite de ce point tu arrêtes la prise en charge.
Facile à dire, beaucoup moins simple à faire mais, si on ne peut décider pour les autres ce qui est bien pour leur enfant (et heureusement !) on peut choisir, en tant que soignant, ce que l'on accepte ou ce que l'on n'accepte pas et d'exercer dans des conditions qui nous conviennent.
Le juste milieu à trouver se situe entre ce que cette mère peut entendre et accepter et ce que toi tu peux faire en tant qu'ortho... Là où il faut agir avec doigté c'est que l'on doit respecter AUSSI les souhaits de nos patients, de leurs parents... Il faut trouver l'équilibre.
Pour moi la ligne à ne jamais franchir c'est celle de bafouer le secret professionnel... et ça c'est autant éthique que légal... Ici la loi nous protège et protège nos patients.
Pour ceux qui ne peuvent pas avancer c'est leur chemin, pas le nôtre. Nous ne sommes pas tout puissants !
laitmiel- Messages : 2194
Date d'inscription : 14/01/2010
Age : 41
Re: secret médical et déficience intellectuelle
laitmiel a écrit:
si on ne peut décider pour les autres ce qui est bien pour leur enfant (et heureusement !) on peut choisir, en tant que soignant, ce que l'on accepte ou ce que l'on n'accepte pas et d'exercer dans des conditions qui nous conviennent
je vais me faire tatouer cette phrase sur l'avant-bras
(et on a vu bien pire comme tatouage..)
Léonille- Messages : 768
Date d'inscription : 26/05/2011
Re: secret médical et déficience intellectuelle
merci pour vos réponses
répondre à la maman que son fils ne PEUT pas être diagnostiqué dyslexique, je l'ai déjà dit et redit
mais elle me répond "mais elles se sont trompées ces deux incompétentes!!! vous voyez bien que mon fils n'est pas un handicapé mental!!"
maintenant, sur le papier, je devrais lui dire que dans ces conditions on arrête, mais dans les faits c'est difficile.... je pense m'être trop impliquée émotionnellement dans cette pec, avec tous les événements survenus dans cette famille, j'en ai passé des heures à écouter et soutenir mère et fils (décès de la soeur, etc)
la mère est dans une certaine défiance vis-à-vis du corps médical car sa fille est décédée suite à une erreur de diagnostic, donc je comprends aussi qu'elle remette tout en cause, et en même temps, cet enfant déficient ne "la console pas"
j'arrive à saturation quand même....
répondre à la maman que son fils ne PEUT pas être diagnostiqué dyslexique, je l'ai déjà dit et redit
mais elle me répond "mais elles se sont trompées ces deux incompétentes!!! vous voyez bien que mon fils n'est pas un handicapé mental!!"
maintenant, sur le papier, je devrais lui dire que dans ces conditions on arrête, mais dans les faits c'est difficile.... je pense m'être trop impliquée émotionnellement dans cette pec, avec tous les événements survenus dans cette famille, j'en ai passé des heures à écouter et soutenir mère et fils (décès de la soeur, etc)
la mère est dans une certaine défiance vis-à-vis du corps médical car sa fille est décédée suite à une erreur de diagnostic, donc je comprends aussi qu'elle remette tout en cause, et en même temps, cet enfant déficient ne "la console pas"
j'arrive à saturation quand même....
lilibleu- Messages : 1224
Date d'inscription : 01/12/2011
Re: secret médical et déficience intellectuelle
L'orienter sur une collègue en lui disant qu'elle a le droit de demander un 2e avis mais que ta position à toi est ferme et définitive.
Evi- Messages : 11447
Date d'inscription : 05/08/2010
Re: secret médical et déficience intellectuelle
Quand on arrive à saturation dire stop est salutaire... Une fois la page tournée le soulagement est bien réel... C'est signe que finalement c'était ce qui était bon pour nous.
Se dire que l'on n'est pas indispensable cela peut aussi aider parfois.
Pour l'anecdote, je compte déménager d'ici 7 mois. Mais loin, genre à plus de 600 km...
Au départ j'ai pensé que ça allait être dur pour certains de mes patients (et pour moi)... et puis progressivement, en me faisant à cette idée je ne vois que du positif. Cela va faire du bien à tout le monde. Même aux patients avec lesquels j'ai une très bonne relation et depuis longtemps et pour lesquels je me suis investie. On peut passer des heures dans l'écoute, pousser le curseur "soignant" un peu loin et puis reprendre sa place, simplement.
Pose clairement et simplement la fin de cette PEC, si cela te soulage. Avant d'avoir la discussion avec la mère chasse toute la culpabilité de ton esprit sinon tu risques d'être dans un double discours où tu voudras arrêter sans la laisser partir tout à fait et là elle pourra mal réagir.
Tu n'as pas de possibilité de faire une petite supervision solo ou de groupe sur ce cas ? Un psy à qui parler pour ensuite mieux te lancer ?
Se dire que l'on n'est pas indispensable cela peut aussi aider parfois.
Pour l'anecdote, je compte déménager d'ici 7 mois. Mais loin, genre à plus de 600 km...
Au départ j'ai pensé que ça allait être dur pour certains de mes patients (et pour moi)... et puis progressivement, en me faisant à cette idée je ne vois que du positif. Cela va faire du bien à tout le monde. Même aux patients avec lesquels j'ai une très bonne relation et depuis longtemps et pour lesquels je me suis investie. On peut passer des heures dans l'écoute, pousser le curseur "soignant" un peu loin et puis reprendre sa place, simplement.
Pose clairement et simplement la fin de cette PEC, si cela te soulage. Avant d'avoir la discussion avec la mère chasse toute la culpabilité de ton esprit sinon tu risques d'être dans un double discours où tu voudras arrêter sans la laisser partir tout à fait et là elle pourra mal réagir.
Tu n'as pas de possibilité de faire une petite supervision solo ou de groupe sur ce cas ? Un psy à qui parler pour ensuite mieux te lancer ?
laitmiel- Messages : 2194
Date d'inscription : 14/01/2010
Age : 41
Re: secret médical et déficience intellectuelle
il est certain que mettre fin à cette pec sera bon pour moi, et je sais bien que je ne suis pas indispensable!
la solution de ton déménagement n'est pas vraiment comparable car c'est par la force des choses que vous vous séparez. Dans mon cas, je vais devoir encore expliquer pourquoi un diagnostic de dyslexie est impossible (et encore lui remettre le nez dedans parce qu'elle est en déni; c'est mon rôle mais difficile quand même, et je m'attends à des cris et des pleurs) et qu'elle peut demander un autre avis (qu'elle a déjà plus ou moins puisque l'autre orthophoniste lui a dit que son fils avait beaucoup de difficultés et qu'il était SUREMENT dyslexique!!)
c'est ce que la mère veut de toute façon, que ce diagnostic soit posé, pour occulter la réalité
ça me gonfle, juste avant les fêtes en plus
et puis toujours cette impression de passer pour une idiote (auprès de la directrice d'école, de l'enseignant spé, de l'autre ortho), je n'ai pas un ego démesuré mais j'ai le mauvais rôle et je suis complétement coincée
la solution de ton déménagement n'est pas vraiment comparable car c'est par la force des choses que vous vous séparez. Dans mon cas, je vais devoir encore expliquer pourquoi un diagnostic de dyslexie est impossible (et encore lui remettre le nez dedans parce qu'elle est en déni; c'est mon rôle mais difficile quand même, et je m'attends à des cris et des pleurs) et qu'elle peut demander un autre avis (qu'elle a déjà plus ou moins puisque l'autre orthophoniste lui a dit que son fils avait beaucoup de difficultés et qu'il était SUREMENT dyslexique!!)
c'est ce que la mère veut de toute façon, que ce diagnostic soit posé, pour occulter la réalité
ça me gonfle, juste avant les fêtes en plus
et puis toujours cette impression de passer pour une idiote (auprès de la directrice d'école, de l'enseignant spé, de l'autre ortho), je n'ai pas un ego démesuré mais j'ai le mauvais rôle et je suis complétement coincée
lilibleu- Messages : 1224
Date d'inscription : 01/12/2011
Re: secret médical et déficience intellectuelle
T'en fais pas trop Lillibleu, je ne m'avancerai pas en disant que nous vivons tous cela quand il y a du déni.
J'ai eu une histoire en décembre avec un SESSAD : ils contactent successivement des orthos, qui constatent tous l'absence de langage chez un enfant, avec des techniques un peu différentes (DIALOGORIS, etc...).
Ils cassent à chaque fois le thermomètre, attribuent le symptôme à une mauvaise relation/évaluation, envoient ailleurs et la famille continue sa fuite en avant....
J'ai eu une histoire en décembre avec un SESSAD : ils contactent successivement des orthos, qui constatent tous l'absence de langage chez un enfant, avec des techniques un peu différentes (DIALOGORIS, etc...).
Ils cassent à chaque fois le thermomètre, attribuent le symptôme à une mauvaise relation/évaluation, envoient ailleurs et la famille continue sa fuite en avant....
Invité- Invité
Re: secret médical et déficience intellectuelle
Dans la mesure où personne ne peut échanger, je pense que tout le monde doit se trouver idiot. Surtout que la maman qui, je comprends bien, est dans une situation très difficile, peut faire faire dire n'importe quoi à chacun et semer la zizanie...
A mon sens, vu son évaluation psychométrique, la PEC logico-math est plus indiquée.
Peut-être un prétexte pour arrêter?
A mon sens, vu son évaluation psychométrique, la PEC logico-math est plus indiquée.
Peut-être un prétexte pour arrêter?
_________________
- Thomas -
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propylene- Admin
- Messages : 11608
Date d'inscription : 04/01/2010
Age : 46
Localisation : Normandie
Re: secret médical et déficience intellectuelle
A mon sens, vu son évaluation psychométrique, la PEC logico-math est plus indiquée. Neutral
Peut-être un prétexte pour arrêter?
l'ortho qui s'occupe du logico-maths aurait dit à la maman qu'il fallait mettre le paquet sur la lecture car il ne peut pas avancer dans sa scolarité sans savoir lire (sans déc'!), et que lorsqu'il saura lire, tout se débloquera en maths!
ou alors la mère invente, allez savoir.......................
J'ai eu une histoire en décembre avec un SESSAD : ils contactent successivement des orthos, qui constatent tous l'absence de langage chez un enfant, avec des techniques un peu différentes (DIALOGORIS, etc...).
là vous êtes plusieurs à passer pour des incompétentes, ça passe mieux quand même!
c'est sûr que les intervenants auprès de mon patient, qui ne connaissent pas le diagnostic de déficience, pensent à un tr spécifique.... donc c'est la 1ère idée qui vient à l'esprit parce qu'on sent bien qu'il y a quelque chose, que cet enfant n'est pas juste en retard
je trouve que de façon générale, beaucoup de déficiences ne sont pas diagnostiquées ou tues; les psy scolaires disent parfois aux parents que leur enfant a beaucoup de difficultés mais sans chiffres ni mots posés, et beaucoup d'enfants ne sont pas testés
Peut-être un prétexte pour arrêter?
l'ortho qui s'occupe du logico-maths aurait dit à la maman qu'il fallait mettre le paquet sur la lecture car il ne peut pas avancer dans sa scolarité sans savoir lire (sans déc'!), et que lorsqu'il saura lire, tout se débloquera en maths!
ou alors la mère invente, allez savoir.......................
J'ai eu une histoire en décembre avec un SESSAD : ils contactent successivement des orthos, qui constatent tous l'absence de langage chez un enfant, avec des techniques un peu différentes (DIALOGORIS, etc...).
là vous êtes plusieurs à passer pour des incompétentes, ça passe mieux quand même!
c'est sûr que les intervenants auprès de mon patient, qui ne connaissent pas le diagnostic de déficience, pensent à un tr spécifique.... donc c'est la 1ère idée qui vient à l'esprit parce qu'on sent bien qu'il y a quelque chose, que cet enfant n'est pas juste en retard
je trouve que de façon générale, beaucoup de déficiences ne sont pas diagnostiquées ou tues; les psy scolaires disent parfois aux parents que leur enfant a beaucoup de difficultés mais sans chiffres ni mots posés, et beaucoup d'enfants ne sont pas testés
lilibleu- Messages : 1224
Date d'inscription : 01/12/2011
Re: secret médical et déficience intellectuelle
Je suis presque sûr que la mère invente.
Pour moi ça serait même l'inverse: la construction de la pensée Logico math précède celle de la lecture.
Pour moi ça serait même l'inverse: la construction de la pensée Logico math précède celle de la lecture.
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- Thomas -
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propylene- Admin
- Messages : 11608
Date d'inscription : 04/01/2010
Age : 46
Localisation : Normandie
Re: secret médical et déficience intellectuelle
en tout cas ça me fait un bien fou d'en discuter ici, parce que cette pec me mine...
j'en ai déjà parlé avec une psychiatre proche que je connais bien, et qui elle me conseillait d'aller en équipe éducative et de tout déballer puisque c'est une réunion de professionnels (les médecins ont parfois une vision bien différente du secret que nous..... et trouvent que nous nous prenons bien la tête! pour elle, parler entre pro n'est pas violer le secret.... bon...); et elle appellerait l'autre ortho sans hésiter....
j'en ai déjà parlé avec une psychiatre proche que je connais bien, et qui elle me conseillait d'aller en équipe éducative et de tout déballer puisque c'est une réunion de professionnels (les médecins ont parfois une vision bien différente du secret que nous..... et trouvent que nous nous prenons bien la tête! pour elle, parler entre pro n'est pas violer le secret.... bon...); et elle appellerait l'autre ortho sans hésiter....
lilibleu- Messages : 1224
Date d'inscription : 01/12/2011
Re: secret médical et déficience intellectuelle
lilibleu a écrit:il est certain que mettre fin à cette pec sera bon pour moi, et je sais bien que je ne suis pas indispensable!
la solution de ton déménagement n'est pas vraiment comparable car c'est par la force des choses que vous vous séparez. Dans mon cas, je vais devoir encore expliquer pourquoi un diagnostic de dyslexie est impossible (et encore lui remettre le nez dedans parce qu'elle est en déni; c'est mon rôle mais difficile quand même, et je m'attends à des cris et des pleurs) et qu'elle peut demander un autre avis (qu'elle a déjà plus ou moins puisque l'autre orthophoniste lui a dit que son fils avait beaucoup de difficultés et qu'il était SUREMENT dyslexique!!)
c'est ce que la mère veut de toute façon, que ce diagnostic soit posé, pour occulter la réalité
ça me gonfle, juste avant les fêtes en plus
et puis toujours cette impression de passer pour une idiote (auprès de la directrice d'école, de l'enseignant spé, de l'autre ortho), je n'ai pas un ego démesuré mais j'ai le mauvais rôle et je suis complétement coincée
C'est bien pour cela que je parlais de supervision, et, je ne prétendais pas que tu te pensais indispensable hein, (promis) c'était pour t'aider à "dégonfler" le fait que quand on a beaucoup aidé une famille l'investissement est tel que l'on ne sait pas comment "lâcher" ensuite... Alors que lorsque l'on saute le pas on est simplement soulagé (il y a des orthos parmi vous qui ont regretté d'avoir dit "stop" à un moment ?)...
Bon courage Lilibleu... Et si jamais c'est trop lourd avant les fêtes tu peux aussi décider de laisser complètement couler : tu t'occupes du môme, tu ne dis rien à la mère de spécial, elle se gère seule. Et pour le "qu'en dira-t-on ?" dis toi bien que tu n'es pas seule à constater les défaillances de cette personne, personne n'ira s'imaginer quoi que ce soit te concenrnant (enfin ceci est un simple avis extérieur, of course !)
laitmiel- Messages : 2194
Date d'inscription : 14/01/2010
Age : 41
Re: secret médical et déficience intellectuelle
Et le médecin traitant dans tout ça ? L'as-tu appelé ? Qu'en dit-il ?
A-t-elle déjà pris RDV avec un pédiatre qui aurait tous les exams dans les mains ? Le Centre référent qui validerait l'absence de DL ?
Suis ok avec Propy concernant la lecture
A-t-elle déjà pris RDV avec un pédiatre qui aurait tous les exams dans les mains ? Le Centre référent qui validerait l'absence de DL ?
Suis ok avec Propy concernant la lecture
Evi- Messages : 11447
Date d'inscription : 05/08/2010
Re: secret médical et déficience intellectuelle
lilibleu a écrit:
L'école me pressant pour que je diagnostique une DYS.... et la maman me demandant de mentir, je ne suis plus allée aux réunions....
Les réunions suivantes se sont mal passées car la maman a fini par accepter que son fils soit vu par la psychologue scolaire, qui a posé le même diagnostic que la psy libérale (évidemment) avec un QI entre 59 et 65 suivant les indices..... donc la psy scolaire a conseillé une orientation en classe ULIS, orientation rejetée en bloc par la mère (qui a dit à la psychologue: "mais un QI ce ne sont que des chiffres, vous n'avez qu'à les changer et ainsi mon fils restera dans le cursus normal" on n'a qu'à dire qu'il est DYS...)
vous êtes donc trois ( 1 psy lib. + 1 psy EN + toi ) à affirmer qu'il s'agit d'une déficience intellectuelle qui annule le diagnostic DYS.
maintenant, il n'y a plus qu'à laisser le temps faire son oeuvre et à cette maman d'intégrer cet état de fait...
et de lui souligner gentiment que, quand elle demande de modifier vos bilans à sa convenance, et bin elle vous demande de faire des faux !
tu disais qu'elle est juriste ! demande lui si ça ne la dérange pas qu'un professionnel de la santé fasse un faux !
Psychomotus- Messages : 190
Date d'inscription : 14/12/2017
Age : 35
Re: secret médical et déficience intellectuelle
Je me pose la même question qu'Evi. Il y a un médecin prescripteur, qu'en dit-il ?Evi a écrit:Et le médecin traitant dans tout ça ? L'as-tu appelé ? Qu'en dit-il ?
A-t-elle déjà pris RDV avec un pédiatre qui aurait tous les exams dans les mains ? Le Centre référent qui validerait l'absence de DL ?
Suis ok avec Propy concernant la lecture
Pour ma part, dans une situation pareille, je mets par écrit les conditions de suite de soins que je transmets par mail (et chez moi, la condition sine qua non, c'est la possibilité d'échanger avec les autres thérapeutes engagés autour de l'enfant, psy, ortho, infirmière scolaire ou médecin, y compris en cas de conflit avec les parents, je suis tout à fait capable de faire la part des choses ce qui m'intéresse c'ets la clinique)
Histoire que si la mère évoque ensuite un refus de soins, il y ait une trace... (dans mon cas, c'est du vécu ...)
MaLuciole- Messages : 740
Date d'inscription : 13/01/2010
Age : 53
Localisation : Nantes
Re: secret médical et déficience intellectuelle
alors le médecin traitant, médecin de famille depuis toujours (= médecin de la GM et de tout le reste de la famille); la mère me dit que son médecin avait dit que les psy étaient des cons et qu'on voyait bien que son fils était normal (là encore, je n'en sais rien, elle ment p-e, ou alors le médecin la connait bien et acquiesce pour avoir la paix)
j'avoue que je n'ose pas l'appeler en cette épidémie de gastro/grippe, alors que c'est un médecin déjà connu pour bosser de 7h à 22h.... et pas sûre qu'il "m'entende" (qu'est-ce que la mère a bien pu lui dire?)
cet aprem, j'ai envoyé un message à la mère en disant que si elle souhaitait poursuivre la pec, je DEVAIS communiquer avec l'autre ortho... et elle m'a donné son accord ECRIT pour que je l'appelle... toutefois elle m'avait déjà dit à l'oral, lorsqu'elle m'avait parlé des rdv psy, qu'il était HORS de question que je communique ces infos à qui que ce soit (d'ailleurs je n'ai eu le droit de lire ces CR que devant elle et sans en faire de copie) donc je pense que c'est toujours le cas (en tout cas je vais le considérer comme ça...)
je vais donc appeler avec prudence cette ortho, voir un peu ce qu'elle pense de ce patient, et lui dire que je suis sûre qu'il n'est pas DYS, sans pour autant pouvoir lui dire pourquoi j'en suis certaine....
je pense aussi que la mère doit faire son chemin... au départ hors de question que son fils ait un quelqueconque souci sérieux (et surtout pas de DYS) parce que c'était à cause de la méchante maîtresse que ça n'allait pas à l'école.. et maintenant que la déficience est établie, elle veut qu'il soit DYS
je lui avait dit que faire un CR avec un diagnostic de DYS était un faux, elle a répondu "mais personne ne le saura, ça sera entre vous et moi"
je sais qu'elle fait des histoires à beaucoup beaucoup de monde (elle a écrit à la sécu pour dire que son kiné soignait mal et qu'elle avait vu qu'il prenait 2 patients en même temps, ce qui est toléré chez les kiné il me semble mais bon; elle a écrit à l'inspecteur de l'EN pour dire que la maitresse faisait ça et ça, a dénoncé son pharmacien parce qu'elle a vu qu'il jetait les médicaments périmés et donc qu'ils n'étaient pas recyclés, a dénoncé une infirmière qui venait chez sa voisine et qui avait fait je ne sais plus quelle broutille, a écrit au maire pour encore autre chose, un pb de stationnement devant chez elle il me semble, au juge pour dénoncer des connaissances, etc etc: une chieu*); m'a dit aussi qu'elle allait écrire au conseil des psychologues (?) pour dénoncer la mauvaise psy qui avait diagnostiqué n'importe comment son fils, et "s'il faut je lui ferai fermer son cabinet" pour faute
il faut que "je passe la main" mais en douceur....
j'avoue que je n'ose pas l'appeler en cette épidémie de gastro/grippe, alors que c'est un médecin déjà connu pour bosser de 7h à 22h.... et pas sûre qu'il "m'entende" (qu'est-ce que la mère a bien pu lui dire?)
cet aprem, j'ai envoyé un message à la mère en disant que si elle souhaitait poursuivre la pec, je DEVAIS communiquer avec l'autre ortho... et elle m'a donné son accord ECRIT pour que je l'appelle... toutefois elle m'avait déjà dit à l'oral, lorsqu'elle m'avait parlé des rdv psy, qu'il était HORS de question que je communique ces infos à qui que ce soit (d'ailleurs je n'ai eu le droit de lire ces CR que devant elle et sans en faire de copie) donc je pense que c'est toujours le cas (en tout cas je vais le considérer comme ça...)
je vais donc appeler avec prudence cette ortho, voir un peu ce qu'elle pense de ce patient, et lui dire que je suis sûre qu'il n'est pas DYS, sans pour autant pouvoir lui dire pourquoi j'en suis certaine....
je pense aussi que la mère doit faire son chemin... au départ hors de question que son fils ait un quelqueconque souci sérieux (et surtout pas de DYS) parce que c'était à cause de la méchante maîtresse que ça n'allait pas à l'école.. et maintenant que la déficience est établie, elle veut qu'il soit DYS
je lui avait dit que faire un CR avec un diagnostic de DYS était un faux, elle a répondu "mais personne ne le saura, ça sera entre vous et moi"
je sais qu'elle fait des histoires à beaucoup beaucoup de monde (elle a écrit à la sécu pour dire que son kiné soignait mal et qu'elle avait vu qu'il prenait 2 patients en même temps, ce qui est toléré chez les kiné il me semble mais bon; elle a écrit à l'inspecteur de l'EN pour dire que la maitresse faisait ça et ça, a dénoncé son pharmacien parce qu'elle a vu qu'il jetait les médicaments périmés et donc qu'ils n'étaient pas recyclés, a dénoncé une infirmière qui venait chez sa voisine et qui avait fait je ne sais plus quelle broutille, a écrit au maire pour encore autre chose, un pb de stationnement devant chez elle il me semble, au juge pour dénoncer des connaissances, etc etc: une chieu*); m'a dit aussi qu'elle allait écrire au conseil des psychologues (?) pour dénoncer la mauvaise psy qui avait diagnostiqué n'importe comment son fils, et "s'il faut je lui ferai fermer son cabinet" pour faute
il faut que "je passe la main" mais en douceur....
lilibleu- Messages : 1224
Date d'inscription : 01/12/2011
Re: secret médical et déficience intellectuelle
Maluciole: mais il n'y a pas de refus de soins en orthophonie il me semble....si?
lilibleu- Messages : 1224
Date d'inscription : 01/12/2011
Re: secret médical et déficience intellectuelle
comment ça ? pas le droit de refus de soins !
même les profs ont un droit de retrait !
ton hystérique manipulatrice, propy l'a dit, elle sème la zizanie en vous clivant, elle a beaucoup de critères du manipulateur...
te laisse pas miner, vas-y franco !
à se comporter comme elle fait avec tout le monde, t'inquiète pas, son baume est déjà éventé !
comme dis evi plus haut, elle a le droit de demander un deuxième avis et j'irais encore plus loin, vu la tournure que prennent les évènements, tu lui dis que tu veux un deuxième avis pour continuer ou pas la pec, non mais, c'est qui le patron ! ?!
allez Lilibleu, reprend la main et t'en laisse pas compter
même les profs ont un droit de retrait !
ton hystérique manipulatrice, propy l'a dit, elle sème la zizanie en vous clivant, elle a beaucoup de critères du manipulateur...
te laisse pas miner, vas-y franco !
à se comporter comme elle fait avec tout le monde, t'inquiète pas, son baume est déjà éventé !
comme dis evi plus haut, elle a le droit de demander un deuxième avis et j'irais encore plus loin, vu la tournure que prennent les évènements, tu lui dis que tu veux un deuxième avis pour continuer ou pas la pec, non mais, c'est qui le patron ! ?!
allez Lilibleu, reprend la main et t'en laisse pas compter
Dernière édition par Psychomotus le Ven 22 Déc 2017 - 9:00, édité 1 fois (Raison : erreur pseudo)
Psychomotus- Messages : 190
Date d'inscription : 14/12/2017
Age : 35
Re: secret médical et déficience intellectuelle
Je m'étais tournée vers la FNO à l'époque : grosso modo, nous sommes tenus à la même déontologie que les médecin, quand on interrompt une prise en charge de notre fait, pour des raisons "relationnelles" en particulier, on doit transmettre au patient une liste de collègues pouvant continuer la prise en charge.lilibleu a écrit:Maluciole: mais il n'y a pas de refus de soins en orthophonie il me semble....si?
En fait, dans mon cas, c'était aussi un parent procédurier, donc je ne voulais pas perdre de temps au cas où il se retournerait contre moi. J'ai donc pris conseils et appliqué le fameux adage "ceinture ET bretelles"
MaLuciole- Messages : 740
Date d'inscription : 13/01/2010
Age : 53
Localisation : Nantes
Re: secret médical et déficience intellectuelle
je commence la journée par des lapins (ben oui, le 22 en même temps, il faut s'y attendre!)
j'ai tenté de joindre l'autre ortho qui ne pouvait pas me parler mais va me rappeler "je voulais justement discuter avec vous à propos de cet enfant".....
concernant le centre référent: pas de rdv avant 18 mois, et la mère ne veut pas y aller (enfin, c'était le cas la dernière fois que nous en avons discuté); en même temps, je ne suis même pas sûre que le centre lui donne un rdv, car à la lecture des bilans, il n'y a pas de doute quant au diagnostic....
par ailleurs, la psy libérale qui a posé le diagnostic est neuropsy, et elle avait bien détaillé son CR, en précisant les orientations scolaires qui devaient être privilégiées... la mère s'était pris une grosse claque ce jour-là car elle partait faire le bilan (sur mon insistance +++++, en lui expliquant que ce serait très utile pour comprendre le fonctionnement de son enfant), et elle m'avait répondu "ah oui, peut-être même qu'il est précoce, je ne serais pas étonnée"....
j'ai tenté de joindre l'autre ortho qui ne pouvait pas me parler mais va me rappeler "je voulais justement discuter avec vous à propos de cet enfant".....
concernant le centre référent: pas de rdv avant 18 mois, et la mère ne veut pas y aller (enfin, c'était le cas la dernière fois que nous en avons discuté); en même temps, je ne suis même pas sûre que le centre lui donne un rdv, car à la lecture des bilans, il n'y a pas de doute quant au diagnostic....
par ailleurs, la psy libérale qui a posé le diagnostic est neuropsy, et elle avait bien détaillé son CR, en précisant les orientations scolaires qui devaient être privilégiées... la mère s'était pris une grosse claque ce jour-là car elle partait faire le bilan (sur mon insistance +++++, en lui expliquant que ce serait très utile pour comprendre le fonctionnement de son enfant), et elle m'avait répondu "ah oui, peut-être même qu'il est précoce, je ne serais pas étonnée"....
lilibleu- Messages : 1224
Date d'inscription : 01/12/2011
Re: secret médical et déficience intellectuelle
Maluciole: ok
le cas le plus courant pour moi, ce sont les patients qui ne viennent pas pendant X séances et qui reviennent un beau jour, à leur "ancien créneau", et tombent des nues lorsqu'ils constatent qu'ils n'ont pas rdv et qu'il y a qqn à leur place... et généralement dans ce cas, je leur réponds que je n'ai plus de place et qu'ils doivent chercher ailleurs....
ou alors je me débrouille pour qu'ils partent d'eux-mêmes, en proposant un créneau "pourri"
mais dans ma situation actuelle, ça ne suffira pas, c'est sûr.... jamais un rdv de manqué......
le cas le plus courant pour moi, ce sont les patients qui ne viennent pas pendant X séances et qui reviennent un beau jour, à leur "ancien créneau", et tombent des nues lorsqu'ils constatent qu'ils n'ont pas rdv et qu'il y a qqn à leur place... et généralement dans ce cas, je leur réponds que je n'ai plus de place et qu'ils doivent chercher ailleurs....
ou alors je me débrouille pour qu'ils partent d'eux-mêmes, en proposant un créneau "pourri"
mais dans ma situation actuelle, ça ne suffira pas, c'est sûr.... jamais un rdv de manqué......
lilibleu- Messages : 1224
Date d'inscription : 01/12/2011
Re: secret médical et déficience intellectuelle
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Localisation : Normandie
Re: secret médical et déficience intellectuelle
bon me revoilà pour vous donner des nouvelles
l'ortho me dit qu'elle trouve cet enfant bizarre, qu'il y a qqchose, bcp de lenteur, et que la lecture est vraiment difficile, avec pb de compréhension... elle me demande si je ne pense pas qu'il est DYS....
je lui explique que pour poser ce diagnostic, il faut un bilan ortho + un bilan psychométique.... et là elle me dit que la mère lui a raconté que la psy scolaire en a fait passer un mais que cela s'était mal passé et avait conseillé une orientation ULIS, que la mère estimait que c'était un vrai scandale, etc.....
et donc je conclus: "sachez que je ne peux pas diagnostiquer de DYS pour cet enfant, c'est une certitude" et là..............il y a eu un long silence.....et elle m'a dit "je crois que je viens de comprendre"
donc je me sens déjà soulagée d'une certaine façon.... et elle était gênée d'avoir dit à la mère qu'elle ne comprenait pas ce que j'attendais pour diagnostiquer son fils DL
donc voilà, c'est dit sans être dit
l'ortho me dit qu'elle trouve cet enfant bizarre, qu'il y a qqchose, bcp de lenteur, et que la lecture est vraiment difficile, avec pb de compréhension... elle me demande si je ne pense pas qu'il est DYS....
je lui explique que pour poser ce diagnostic, il faut un bilan ortho + un bilan psychométique.... et là elle me dit que la mère lui a raconté que la psy scolaire en a fait passer un mais que cela s'était mal passé et avait conseillé une orientation ULIS, que la mère estimait que c'était un vrai scandale, etc.....
et donc je conclus: "sachez que je ne peux pas diagnostiquer de DYS pour cet enfant, c'est une certitude" et là..............il y a eu un long silence.....et elle m'a dit "je crois que je viens de comprendre"
donc je me sens déjà soulagée d'une certaine façon.... et elle était gênée d'avoir dit à la mère qu'elle ne comprenait pas ce que j'attendais pour diagnostiquer son fils DL
donc voilà, c'est dit sans être dit
lilibleu- Messages : 1224
Date d'inscription : 01/12/2011
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