+5,4% pour les kinés dans 6 mois !

Je suis d'accord avec Laurence que parfois effectivement il peut être compliqué e s'éloigner car on a un conjoint qui travaille, des enfants scolarisés qui ne veulent pas quitter leurs copains, on a acheté son logement et pas envie de le revendre....
Mais ce genre de contingences touche tous les corps de métiers et contrairement à nous certains salariés n'ont pas le choix: si ils refusent de s'éloigner ils perdent leur boulot .

Mais je pense aux jeunes diplomés qui ne sont pas encore chargés de famille, ne sont pas proprio de leurs logement etc... J'estime que eux pourraient faire plus d'efforts même en ayant un conjoint. Lorsqu'on a pas encore d'enfant on peut s'éloigner un peu la semaine pour avoir encore plus de plaisir à se retrouver le WE.

Bref, sans vouloir moraliser je trouve qu'il faudrait trouver un juste milieu dans tout ça.

De toute manière, si on ne trouve rien à proposer, l'Etat nous imposera quelque chose un jour. Il peut se montrer très brutal (ex : torpillage du régime des praticiens conventionnés en 2008).

Certes, mais les jeunes diplomés en question vont, pour beaucoup, eux aussi avoir des enfants, vouloir s'installer, et ne plus vouloir faire 1H de transport chaque jour AR, etc. Je trouve dommage de scinder les choses entre les jeunes/les déjà installés car les problématiques sont les mêmes, peut-être de façon moins "urgente" pour les plus jeunes, mais néanmoins présentes tot ou tard pour beaucoup. Je crois que si je sortais de mes études maintenant, je serais prête à m'éloigner un peu pour éviter le goulot d'étranglement désagréable dans certaines villes, quitte à devoir faire 1/2 h de route. Mais il faudrait que cela reste raisonnable ou que j'aie la perspective de me dire que les choses ne seront pas d'emblée "idéales" (boulot trop loin) mais qu'elles pourront évoluer favorablement avec le temps et les opportunités. Or, avec une telle restriction d'installation, les prix de revente vont flamber dans certains secteurs, et alors impossible d'avoir une opportunité convenable. Dans le privé, effectivement, selon les secteurs, les gens se retrouvent sans emploi s'ils ne sont pas mobiles. Je ne crois pas que ce soit une raison valable pour favoriser cette pente là dans les professions libérales.
Une fois de plus, je suis d'accord avec le fait qu'on ne peut pas laisser une telle inégalité sur le territoire et effectivement, certaines installations se font au détriment de toute réflexion/raisonnement/bon sens/intelligence. Réglementer la situation semble donc nécessaire mais une interdiction pure et simple de s'installer dans certains secteurs ne me semble pas non plus la bonne solution, y compris pour les jeunes.

Et effectivement Kati, trouver un juste milieu, vous avez raison, mais lequel et comment, c'est ce qui est compliqué (et évidemment pas de clef magique !).

Evi a écrit:
C'est de la généralisation et rien d'autre. Je viens de changer de région. Je souhaitais m'installer à la campagne, entre deux grandes villes. Pas moyen de trouver un local... Les politiques s'ils n'ont pas la volonté de voir s'installer dans leurs communes un professionnel de santé, ne font rien pour t'accueillir... Rien à faire pour moi et un je-m'en-foutisme flagrant.

Je me suis installée en ville... Et ce n'est pas par choix.

Je suis installée en campagne.

Il y a 2 ans un projet de maison médicale a été lancé .... par une personne privée : 2500 € le m2 Résultat : les médecins, 1 kiné, 1 infirmière, 1 dentiste et le pharmacien s'y sont installés ..... ceux qui ont des sous quoi

J'ai cherché longtemps un autre local (parce que je suis au 1er étage et en loc) : je n'ai jamais rien trouvé.

Ce cas de figure peut aussi se présenter en ville, Pirouette...

Kati a écrit:Je suis d'accord avec Laurence que parfois effectivement il peut être compliqué e s'éloigner car on a un conjoint qui travaille, des enfants scolarisés qui ne veulent pas quitter leurs copains, on a acheté son logement et pas envie de le revendre....
Mais ce genre de contingences touche tous les corps de métiers et contrairement à nous certains salariés n'ont pas le choix: si ils refusent de s'éloigner ils perdent leur boulot .

Mais je pense aux jeunes diplomés qui ne sont pas encore chargés de famille, ne sont pas proprio de leurs logement etc... J'estime que eux pourraient faire plus d'efforts même en ayant un conjoint. Lorsqu'on a pas encore d'enfant on peut s'éloigner un peu la semaine pour avoir encore plus de plaisir à se retrouver le WE.

Bref, sans vouloir moraliser je trouve qu'il faudrait trouver un juste milieu dans tout ça.

Kati, si je peux me permettre, je ne suis pas d'accord avec ce que tu dis. Tu parles des femmes qui suivent leur conjoint, mais comme Laurence l'a dit, un mari salarié (et à notre époque, on sait le prix que ça a) et une femme ortho, ben oui, la femme suit son mari quand il change de taf ! C'est logique. Malgré tout, sauf rares exceptions, on peut trouver du travail partout et c'est un luxe d'avoir cette possibilité au sein d'un couple ! J'en ai été très heureuse et très consciente il y a 2 ans lors du plan social de mon mari. Et je suppose que dans le cas d'une femme salariée qui change de travail et de région, le mari ortho suit de la même manière ! Non ? Rassurez-moi, les mecs...

Ensuite, pour ce qui est des jeunes, et bien... je ne sais pas mais personnellement, je ne me permettrais pas de penser qu'ils devraient travailler loin de leur lieu de vie et supporter d'être séparé de leur conjoint la semaine. Peut-être que ça plait à certaines personnes, mais je doute que ça plaise à beaucoup, aussi jeunes soient-ils, et ce n'est pas à nous, orthos d'un certain âge, mariés et avec des enfants d'en juger... On ne va quand même pas rajouter une obligation d'installation dans les campagnes selon l'âge de l'ortho ?

Sinon, moi je dis, c'est super de bosser à la campagne, c'est dommage de ne pas pouvoir le faire quand on le souhaite (pensée pour Evi spécialement). Je trouve hallucinant que tu n'aies rien trouvé...[u]

Claudie a écrit:Ce cas de figure peut aussi se présenter en ville, Pirouette...

Oui, et il faudrait aussi préciser ce que chacun(e) appelle ville et campagne...

Kati a écrit:Je suis d'accord avec Laurence que parfois effectivement il peut être compliqué e s'éloigner car on a un conjoint qui travaille, des enfants scolarisés qui ne veulent pas quitter leurs copains, on a acheté son logement et pas envie de le revendre....
Mais ce genre de contingences touche tous les corps de métiers et contrairement à nous certains salariés n'ont pas le choix: si ils refusent de s'éloigner ils perdent leur boulot .

Mais je pense aux jeunes diplomés qui ne sont pas encore chargés de famille, ne sont pas proprio de leurs logement etc... J'estime que eux pourraient faire plus d'efforts même en ayant un conjoint. Lorsqu'on a pas encore d'enfant on peut s'éloigner un peu la semaine pour avoir encore plus de plaisir à se retrouver le WE.

Bref, sans vouloir moraliser je trouve qu'il faudrait trouver un juste milieu dans tout ça.

Il faudrait effectivement trouver un équilibre... Je travaille dans une région où chaque année il y a de nouvelles arrivées d'ortho, qui souhaitent toutes s'installer dans la même ville... Nous les encourageons à aller plutôt 20km plus loin au nord, au sud et à l'est (bah pas à l'ouest par contre sinon c'est la mer ! ) et elles empliront leur cabinet en moins de 2 ! Certaines entendent nos arguments... D'autres non et s'installent malgré tout... Ce qui fait que chaque mois de Septembre c'est un peu l'angoisse pour tout le monde... Les nouvelles et les anciennes... C'est dommage... Mais c'est sûr que si on doit racheter pour s'installer les prix risquent de flamber, sauf si on trouve un tarif fixe pour tout le monde en fonction du nombre de patient... (un prix fixé par la sécu par exemple ? )... Bref, affaire à suivre...