[PUB] Brain Gym, Alsace

Deux cycles de formation en Brain Gym sont prévus en Alsace.

Les dates sont les suivantes :
- 16/17 juin 2012 pour le premier niveau
- 18/19 juin 2012 pour le second niveau.

Attention les deux niveaux ne sont pas interdépendants, possibilité de ne faire que le premier niveau ou que le second du moment que le premier a été fait par ailleurs.

Programme :



BRAIN GYM ® 1 : « 26 mouvements pour apprendre »
(aucun prérequis) Apprentissage par OBSERVATION

Comment mettre le cap sur l’apprentissage ( se préparer à apprendre)
les notions de vitesse d’apprentissage (mode de repérage et mode automatique) et comment passer de l’une à l’autre
le cerveau (hémisphères droit et gauche, système limbique :cerveau émotionnel, tronc cérébral :cerveau reptilien)
Le remodelage de latéralité de Dennison (RLD)
Les 26 exercices de Brain Gym ® et leurs fonctions :
•11 mouvements de la ligne médiane pour stimuler
•7 exercices énergétiques pour détendre
•6 activités d’allongement pour libérer
•2 attitudes d’approfondissement pour être positif




BRAIN GYM ® 2 : les équilibrages
(Prérequis : Brain Gym ®Niveau 1)

Les 5 étapes de l’équilibrage en Brain gym ®
Etablir un objectif pour une séance de Brain gym ®
Equilibrage pour les attitudes positives (stress et apprentissage)
Equilibrage de la vision (les yeux, la lecture)
Equilibrage de l’écoute (langage, mémorisation)
Equilibrage des aptitudes motrices fines (écriture, dessin)
Equilibrage du mouvement
Equilibrage pour la communication (latéralité)
Equilibrage pour la compréhension (focalisation, concentration)
Equilibrage pour l’organisation (centrage)
Remodelage des 3 dimensions
Equilibrage rapide : « coup de vent »
Equilibrage eX-pansion (intéraction des 3 dimensions entre elles)

Interessant...
où est-ce ? Quel est l'organisme formateur et le coût?

Aux alentours de Strasbourg.
La formatrice est Brigitte Bataille, formatrice agréée par la FKKS.
Cela coute 200 euros pour deux jours.

A nouveau d'actualité pour 2012 ! Je change juste les dates.

Je ne connaissais pas, mais j'avais de gros doutes.

Analyse sceptique de la "Brain Gym"

Merci Marco

Je ne suis pas surprise de ce type de réactions mais j'espère que certaines personnes arriveront à faire la part des choses.

Je pratique la braingym dans mes séances et les résultats sont là. Mes patients viennent me voir pour cette approche différente et en sont satisfaits.

Alors pour ceux qui ont envie d'ouvrir leur pratique à d'autres choses moins symptomatologiques, l'annonce est toujours d'actualité. Pour les autres ... dommage.

Et pourquoi avoir rajouté [PUB] dans le titre de mon post ?

Auré, c'est moi qui ai rajouté [Pub] dans le titre.
Parce que ça n'est pas à proprement parler un "bon plan".

A moins qu'il y ait une réduction sur le prix de la formation avec le code "orthogestion"?

Ok, désolée alors ... je pensais qu'on pouvait mettre les formations à venir dans les bons plans.

Un "bon plan" est une réduction, des matériels gratuits mis en ligne temporairement, etc...

En général, les formations se trouvent plutôt au Bistrot

Tout à fait. A moins que les membres du forum aient droit à une réduction auxdites formations (I have a dream)...

Ok, je viens de voir que c'était le cas pour les autres posts évoquant une formatin ... j'en deviens parano

Je ne sais pas déplacer une discu mais libre à vous de le faire si vous voulez.

Je laisse pour l'exemple.

Auré a écrit:Je ne suis pas surprise de ce type de réactions mais j'espère que certaines personnes arriveront à faire la part des choses.

Je pratique la braingym dans mes séances et les résultats sont là. Mes patients viennent me voir pour cette approche différente et en sont satisfaits.

Alors pour ceux qui ont envie d'ouvrir leur pratique à d'autres choses moins symptomatologiques, l'annonce est toujours d'actualité. Pour les autres ... dommage.

Et pourquoi avoir rajouté [PUB] dans le titre de mon post ?

Quel type de réactions ? Le type de vouloir vérifier si quelque chose qu'on propose à nos patients à une valeur scientifique ?

Disons que si on lutte pour obtenir un master, c'est pas pour faire joli dans un cadre au-dessus de la cheminée, mais bien pour -entre autre- accéder à la recherche, laquelle recherche permet de valider ou non des théories.

Moi je ne suis fermé à rien, et je ne suis pas responsable du manque de preuves scientifiques de telle ou telle autre chose.

Les preuves scientifiques viennent souvent bien après l'intuition ...

J'espère que des recherches scientifiques sur le sujet viendront valider la pratique.

En attendant, je ne compte pas me tourner les pouces

Auré a écrit:Les preuves scientifiques viennent souvent bien après l'intuition ...

J'espère que des recherches scientifiques sur le sujet viendront valider la pratique.

En attendant, je ne compte pas me tourner les pouces

Oui enfin le problème vient surtout du fait que des expériences ont déjà démontré l'inefficacité du truc.

D'autre part, ce que tu sous-entend par "En attendant, je ne compte pas me tourner les pouces" est tout de même problématique pour au moins 2 raisons, d'ordre déontologique et financier : mettre un soin quel qu'il soit sur le marché passe par normalement par une validation de celui-ci (prends l'exemple simple du médicament, même si les labos sont assez roublards et qu'il y a encore beaucoup de progrès à faire) pour ne pas proposer quelque chose d'inutile au patient (voire néfaste, même si ça ne semble pas être le cas ici), et pour ne pas en faire porter le coût (prise en charge sécu) à la société.

Intéressant.

Désolée, je ne suis pas un bon sujet pour ce genre d'arguments ... je ne fais pas plus confiance aux recherches scientifiques qu'à mon bon sens.

N'y a-t-il pas des choses que vous essayez avec vos patients sans vous soucier de savoir si oui ou non c'est vérifié scientifiquement que ça marche ? si vous voyez des progrès, ne réessaierez-vous pas avec d'autres patients ? si votre collègue vous dit que chez elle ça n'a pas marché, laissez-vous tomber pour autant ?

Pour répondre à tes deux points :
- je pratique la brain gym dans le cadre de mon job d'ortho comme tu pourrais utiliser makaton, cogiact, ... toutes ces méthodes sont-elles vérifiées ?
- parfois ça marche et parfois ce n'est pas ça ... comme quand je fais de la conscience phonologique avec mon patient et qu'au bout de 5 séances je me rends compte qu'il n'en est pas là ... 5 séances au frais de la sécu ...

Auré, c'est pour ça que je dis que je ne suis fermé à rien. Il faut bien expérimenter à un moment ou un autre.

MAIS, à partir du moment où on fonde une théorie/méthode qui se réclame de la science, il faut en accepter le jeu : la kinésiologie et la kinesthésie sont quand même des disciplines relativement anciennes maintenant, et toujours sujettes à controverse, il y a donc un moment où il faut s'arrêter.

Que tu observes des progrès avec certains de tes patients n'est révélateur de rien, c'est là que la démarche scientifique est importante : on ne tire pas de conclusions à partir de quelques cas, ni sans avoir défini de protocole.
On regarde d'abord si quelque chose marche d'un point de vue statistique pour ensuite le proposer aux individus. Et comme aucun soin n'est efficace à 100%, il est normal de retrouver des échecs avec des choses dont l'efficacité est pourtant prouvée sur une cohorte. C'est là que le professionnel doit s'adapter.

Bien sûr qu'on tente des choses dans nos petits cabinets individuels, mais il faut garder à l'esprit que :
- les progrès ne sont pas forcément dus à ce qu'on propose, ou uniquement à ce qu'on propose (risque d'illusion de réussite de la méthode)
- nous ne sommes pas dans un cadre de recherche, l'expérimentation n'est donc pas notre but

Mon avatar sur ce forum, tu ne l'as peut-être pas reconnu, c'est Piaget. Parce que je trouve ses travaux très intéressants. De plus j'ai fait la formation Gepalm (ou en tout cas la formation de base pour le moment) issue entre autres de ses travaux. Ce qui ne m'empêche pas de porter un regard critique dessus et de rechercher des preuves de leur intérêt scientifique (Piaget a eu beaucoup de critiques par la suite, et je trouve cela très sain et très normal, c'est comme ça qu'on avance).

Je pense qu'il faut absolument faire davantage confiance à la science qu'à son bon sens. Par exemple, mon bon sens me dit que la terre est plate, que le soleil tourne autour de nous et que les planètes extra-solaires n'existent pas, puisqu'on ne peut pas les voir.

ça aussi ça me gêne :

http://www.unadfi.org/que-sait-on-de-la-kinesiologie.html

sans te viser toi Auré....mais je me pose des questions : ces méthodes ont elles leur place dans la protique ortho?

moi rien que le nom ça me repousse "GYM" / "BRAIN"

mais justement je rebondis sur ce que MarcoG disait.

Par expérience, je vois en formation que les orthophonistes n'ont pas suffisamment le réflexe littérature scientifique pour élaborer les PEC orthos.

Je suis d'accord que nous devons nous fier à une certaine intuition mais cette intuition doit être étayée par une certaine rigueur scientifique et donc se baser sur des éléments de la science.
Mais il y a une différence entre avoir une intuition sur l'efficacité d'une rééducation proposée à UN patient avec SA problématique dans UN contexte précis et des techniques de rééducation que l'on veut "vendre" à tout le monde.
La technicité de notre exercice professionnel prend ses fondements justement sur cette capacité que nous avons d'analyser et d'évaluer les déficits de nos patients et par la suite de définir une orientation thérapeutique. Orientation que l'on réajustera ou modifiera selon l'évolution.
Donc pas de grande recette de cuisine à appliquer à tous et toutes.

Essayer telle ou telle technique de rééducation avec tel ou tel patient, pourquoi pas mais, attention de conserver un certain regard critique vis à vis de ces techniques et de chercher quels en sont les fondements.

Nous n'échapperons pas à la nécessité de valider nos techniques de rééducation. La HAS va bien finir par nous demander quelque chose de cet ordre là.

et pour le braingym : http://www.sceptiques.qc.ca/dictionnaire/braingym.html

et pour finir:

"Quatre hommes visitent l’Australie pour la première fois.
En voyageant par train, ils aperçoivent le profil d’un mouton noir qui broute.

Le premier homme en conclut que les moutons australiens sont noirs.

Le second prétend que tout ce que l’on peut conclure est que certains moutons australiens sont noirs.

Le troisième objecte que la seule conclusion possible est qu’en Australie, au moins un mouton est noir !

Le quatrième homme, un sceptique, conclut: il existe en Australie au moins un mouton dont au moins un des côtés est noir ! "

Raymond Chevalier
cité par Normand Baillargeon dans «Petit cours d’autodéfense intellectuelle»


Joff