Un petit coup de pouce

Bonjour,

Je me présente Peggy mère de Raphaël, 8 ans, qui ne sait toujours pas lire mais passe malgré cela en CE2.
Je ne suis pas orthophoniste mais j'aurais bien besoin d'un petit coup de pouce.
Mon fils est inscrit depuis début mai au SESSAD ITEP Melun. Il a perdu sont AVS il y a 1 mois parce que l'AVS tapait Raphaël.
Tous hunanime sur les bilans s'accordent à dirent qu'il a un besoin urgent de rééducation du langage écrit et oral. Mon garçon a besoin de voir une orthophoniste, il a une lenteur au traitement et il n'a toujours pas suivi de seances!
Et pour cause le SESSAD, qui lui même ne peut pas aider mon fils car il n'ont pas de praticien, ne veut pas faire de convention avec l'orthophoniste que j'ai trouvé.
Côté sécurité sociale (MGEN75), ils refusent de prendre en charge les frais, me renvoyant aux services de "l'établissement SESSAD".
Je ne peux même pas l'embaucher moi.
Comment faire ?

Message in a bottle

Bonjour Juju,

Difficile de te répondre sans connaître tous les "aspects" de cette histoire...

Que dit le SESSAD exactement ? Quels motifs invoque t-il pour refuser ?

Bonjour,

Malheureusement des soins orthophoniques en libéral et un suivi en parallèle en SESSAD relèvent d'un cas de double PEC. Si l'établissement refuse de se conventionner avec un orthophoniste malgré le besoin évident d'un suivi pour votre fils il faudrait que le directeur du SESSAD écrive dans un courrier que son établissement ne peut ni dispenser les soins (car pas d'orthophoniste) ni être conventionné avec un ortho en libéral.
Vous pouvez plaider votre cause à la sécurité sociale (ou même peut-être écrire directement à l'ARS (à confirmer)) pour demander une dérogation et que les séances en libéral soient remboursées.

Ces situations de double prise en charge dans lesquelles les établissements refusent les conventionnements sont terribles car ce sont les patients qui sont pris en otage. En tant que professionnel, fermer les yeux sur une double prise en charge est envisageable pour certains mais cela présente à la fois un risque (de devoir rembourser les séances) et cela contribue surtout à alimenter le système et le problème (les structures refusent de payer les soins puisqu'elles savent que les patients ou les orthos en libéral craqueront et finiront par trouver des solutions là où ils devraient assurer des soins).

Bon courage !

En tant qu'orthos nous ne pouvons pas faire grand chose. Si c'est un conseil que tu veux, le mien serait de te battre avec le SESSAD qui en fin de compte refuse les soins pour un patient. Tu t'adresses soit directement à la structure (directeur) soit en effet en écrivant à l'ARS qui gère les établissements et fixe leurs missions.

PS : ARS = Agence Régionale de Santé

On peut aussi prendre rendez-vous avec le médecin-conseil de la MGEN pour lui expliquer sans hostilité la situation, éventuellement se faire aider par une association de parents pour former des demandes par écrit et solliciter des fonds qui ne sont pas toujours connus. L'association ANDEPHI a notamment un site où il y a beaucoup d'infos, c'est loin d'être la seule...

http://agirpourhandicapmental.pagesperso-orange.fr/integration-des-enfants-handicapes-en-milieu-scolaire.htm

Merci pour vos réponses, qui toutes me motivent..
La directrice du SESSAD me dit que la hiérarchie n'a pas encore statué, tout en me disant que généralement les conventions sont refusées.
Je prendrais rendez-vous avec un médecin conseil MGEN. Et si ça bloque toujours, ce sera un courrier et prise de contact avec l'ARS.

Merci encore pour ces quelques conseils, bien que les marges de manœuvres soient minces. À se demander si l'intérêt pour leurs subventions publiques ne priment pas sur l'intérêt de l'enfant.. Ce qui d'autant plus dommageable c'est que mon fils est demandeur de soutien.

Evi,
Raphaël à commencé ces suivis (psychologue scolaire) dès ses 4 ans parce qu'il fait de l'encopresie et qu'il répond au contrariétés par de l'énervement et de l'agressivité. Après deux CP et pas de changement, l'équipe éducative à fait la demande d'AVS. D'après les spécialistes psycho motriciens, orthoptistes, neurologues, psychologues, et tous les pédiatres de France et de Navare sont unanimes pour le besoin urgent en orthophoniste.
Ils m'en ont trouvé un pour novembre 2014, il a fallut se rapprocher du SESSAD (mai 2015) afin qu'un éducateur le voit deux fois par semaine. Et c'est là que j'ai signé ce fichu contrat avec le SESSAD une semaine avant avoir rencontré cette orthophoniste qui en un simple bilan à réveillé la curiosité de Raphaël ; concluant elle même des troubles graves de l'apprentissage écrit et oral.
Voilà où nous en sommes.

Merci encore

Bonsoir Juju,

Pour info, voici ce que va faire le syndicat régional des orthophonistes du Nord-Pas-de-Calais :

http://sronp.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=373:convention-avec-les-etablissements&catid=100&Itemid=491

(info reçue aujourd'hui).

Peut-être que l'ortho que tu as rencontrée peut faire remonter aux commissaires paritaires du département ?