Installation : informer les autres professionnels de santé

Nous en avons reçu une avec Mesdames... nous sommes trois donc c'est personnalisé! Attention Sté il va falloir faire 4 tirages en ajoutant Mesdames et Messieurs!

Plus les mixtes:
Mesdames, Monsieur
Madame, Monsieur
Madame, Messieurs
...
...
ça va, Sté?
T'inquiète, c'est juste au début, après tu t'en fous !

Oui ça va : m'en fiche maintenant, j'ai tout posté hier ! Lol
Un courrier par personne, c'est plus simple !
J'espère ne pas avoir fait de gaffe : dans la liste il y avait un prénom mixte.
Bref, une bonne chose de faite. Merci à ceux qui m'ont aidée.

Que pensez vous d'une ortho qui s’installe à 20 mètres du cabinet d'un autre et qui lui envoie un gentil courrier l'en informant et proposant d’entretenir de bonnes relations, mettre en place des échanges...

J'adooooooooore cette proximité géographique ça crée des liens c'est fou surtout dans une ville de 8000 habitants, à la limite on aurait pu payer un loyer commun...

Bon blague à part vous prendriez ça comment ?

Honnêtement, je ne pourrais pas le prendre mal parce que les nouveaux orthos ont bien le droit de s'installer où ils veulent...

A la limite, je me dirais que ce n'est pas malin de s'être renseigné avant, et je pense qu'il a plus à craindre que toi si tu es bien implanté dans la ville.

Si la démarche te froisse, tu peux lui dire que tu aurais préféré un contact téléphonique avant son installation, mais ça ne changera pas grand chose... Maintenant qu'il (ou elle) est là, autant en profiter pour avoir de bons rapports, des échanges constructifs, et pourquoi pas "partager" des patients!

Orthoman a écrit:Que pensez vous d'une ortho qui s’installe à 20 mètres du cabinet d'un autre et qui lui envoie un gentil courrier l'en informant et proposant d’entretenir de bonnes relations, mettre en place des échanges...

J'adooooooooore cette proximité géographique ça crée des liens c'est fou surtout dans une ville de 8000 habitants, à la limite on aurait pu payer un loyer commun...

Bon blague à part vous prendriez ça comment ?

de la même façon que quelqu'un qui arrive, sans dire "bonjour" ni "merci"...

J'ai fait comme les autres: par courrier puis pot avec toutes les orthos du secteur. Pour les autres pro: courrier uniquement à ceux de mon village. Pour l'école: courrier au médecin scolaire et à la psy scolaire. Je n'ai jms souhaité être lié aux écoles.
Bonne installation!

La croquette a écrit:A la lecture des différents témoignages je me pose vraiment la question de me présenter aux orthos du quartier où je vais m'installer à Paris...

Pour ma part, à la lecture des différents témoignages, je me demande s'il n'y a pas trop d'orthophonistes formés depuis quelques années... Hormis quelques coins "désert", j'ai l'impression, aux différents échos (par ce forum ou par des orthos de différents coins), que de nombreuses régions commencent à être bien pourvues (certes, en campagne éloignée, il y a souvent des longues listes d'attente, mais ce n'est pas l'augmentation du numerus clausus qui changera ce problème)...

La répartition des paramédicaux: vaste débat...

Oui, mais avant d'aborder la répartition géographique qui est effectivement un sujet crucial pour l'avenir (mais épineux pour le moment... surtout que si ça affecte les paramédicaux, les médecins seront obligés d'y passer aussi, et là, les gouvernements bottent en touche)... je me pose vraiment la question du nombre d'orthophonistes formés... A-t-on besoin de près de 800 nouveaux orthophonistes chaque année ? ça me parait quand même beaucoup, non ?

Je suppose que vous travaillez dans une grande ville, car pour ma part je travaille dans une ville de plus de 50000 habitants, et j'ai entre 6 mois et 1 un de délai... Le numérus clausus me semble donc très insuffisant.

Idem qu'Orthoc dans une ville de 40.000 habitants (agglo = 80.000 habitants), 6 à 12 mois de liste d'attente !

Ce n'est pas tellement mon expérience personnelle (je n'ai pas de grande liste d'attente, mais je suis obligée de "refuser" des patients régulièrement car emploi du temps déjà complet), mais les échos à gauche à droite qui me font penser cela. Du moins, cela m'interroge...

Je pense que ce n'est pas un problème de numérus (de toute façon, il y a aussi beaucoup de collègues formées en Belgique qui débarque chaque année donc cela fait encore plus de monde et limiter l'entrée des écoles ne fera qu'augmenter le nombre d'étudiants qui partiront en Belgique faire leur étude avant de revenir) mais de répartition..

Les jeunes diplomés ont tendance à rester autour de leur lieu de formation ou en grande ville (et alentour). J'exerce dans une grosse grosse ville, on arrive à trouver des remplaçant(e)s en raison de la grosse école d'à côté mais j'ai quand même du boulot (et des gens que je renvoies vers mes collègues)! Pensons aussi à toutes les collègues qui vont doucement vers la retraite... j'ai vu passer pas mal d'annonce de cessions (parfois trop chère pour trouver preneuse) ces dernières années....

Maintenant, faut-il réguler la répartition ou se répartit en "bonne intelligence"? c'est toujours un sujet "tendu"...

Laurence ce n'est pas si simple. Tu as 800 diplômés mais certains n'exerceront pas, ou très peu de temps ou à temps partiel.
Ensuite toutes les installations ne sont pas le fait de nouveaux diplômés mais aussi des salariés qui optent pour le libéral, des orthos qui étaient collaborateurs.
Quant au lieu d'installation ce peut-être aussi un "non choix" quand ton conjoint à un job tellement spécifique qu'il ne peut travailler qu'à Paris ou un grande agglomération, ou encore des considérations familiales ( proches dont tu prends soin, parents séparés avec des gardes alternées...).
Enfin, pour prendre l'exemple de Paris je peux te dire que trouver un local pour un prix décent c'est juste du délire alors quand tu trouves et qu'en plus tu trouves avec des collègues dont tu partages la vision des choses et bien tu fonces.
Je profite de ce message pour revenir sur mes démarches.

Médecin : un seul m'a reçu avec 1H de retard en me félicitant pour mon prospectus ( un CRB envoyé 8 jours avant). Certains m'ont accordé deux minutes au tel.
PMI : bon contact, je les rencontre bientôt
Ortho : accueil chaleureux de d'entre elles mais bon elle connaissait bien ma collègue? N'empêche elle ont pris du temps, m'ont encouragé et adressé un patient.
Pour les autres j'ai renoncé à appeler après la troisième qui m'a répondu sur un ton glacial. La seule qui a un peu changé c'était pour dire : nous on est 5 et on fait tout! et quand j'ai dit ah très bien alors si j'ai une demande en surdité je peux vous contacter. Elle a dit très hautaine " mais vous n'en aurez jamais!".
Bref j'ai décidé d'avancer tranquillement et de me faire connaître localement par mon sérieux, mes crb, les patients.

Bonjour à tous,
je compte également bientôt m'installer dans un village (j'ai déjà acheté le local) et comme certains, je ne souhaite pas annoncer mon arrivée aux autres orthos trop tôt.
Il y a plusieurs mois, suite à mon aménagement dans le coin, j'ai sollicité l'ortho du village pour savoir si elle avait besoin d'une collaboratrice/associée et elle m'a répondu favorablement après rencontre.
Elle voulait bien une collaboratrice (avec une rétro monumentale vu son pauvre petit cabinet et la pauvreté du matériel), pas une associée. Je me dis alors pourquoi pas, même si la rétro est exagérée, c'est proche de mon domicile, pas d'embouteillages, bien pour mes enfants... Seul hic, alors que la clause de non réinstallation n'existe plus, elle me dit qu'elle n'apprécierait pas de me voir m'installer dans un périmètre de 10 km à la ronde suite à notre collaboration! (10 km ici, c'est 20 villages, c'est une heure de route avec le trafic) Je décline donc l'affaire lui disant que je ne souhaite pas être collab' toute ma vie et qu'un jour, si elle ne veut pas d'associée, je m'installerai dans les environs. J'habite là, et vue ma situation familiale, je ne compte pas m'éloigner plus de mon domicile. Et là, elle me sort le grand jeu "deux orthos ici, c'est une de trop. Pas assez de travail pour nous deux. Elle est déjà bien implantée (elle est là depuis 30 ans) et connaît tout le monde..." Menaces à peine voilées. Je suis échaudée et angoissée.
Je laisse tomber l'affaire, cherche d'autres potentielles associées, déchante plusieurs fois vu le prix des locaux... Et je croise un jour une dame qui m'apprend au fil de la conversation que son fils va chez cette ortho, qu'elle a 6 mois de liste d'attente pour un bilan, puis 6 mois encore pour avoir une place pour la rééducation! Je poursuis mon enquête et il s'avère qu'elle ne peut répondre à la demande de ses patients.
J'ai donc trouvé un local spacieux et tout neuf dans la commune et j'attendrai quelques semaines avant l'ouverture officielle pour m'annoncer. Elle n'aura pas le temps de me "pourrir" mon installation!
Je suis vraiment navrée de ce genre de situation, moi qui espérais travailler dans la convivialité avec mes collègues... Ca commence bien.

Bonjour Wonderwoman.

Merci pour ton témoignage qui, hélas, est loin d'être unique en son genre. Il existe encore (et il en existera toujours, dans tous les corps de métiers) des indispensables/irremplaçables/seul(e)s compétent(e)s, etc. que le gène de la mégalomanie a pollué(e)s...

/Mode moralisateur ON/ : Ta route est tracée ; Suis-là tranquillement et laisse souffler les tempêtes. Si tu crois en ce que tu fais et en ce que tu es, rien ni personne ne pourra t'arrêter. /Mode moralisateur OFF/

Bon courage et reste strong, woman.

Gardons le moral, je suis arrivée il y a un an dans un village de 7 000 habitants. Je suis installée à 100m de l'autre orthophoniste (nous sommes 2). Elle était au courant de mon installation avant mon déménagement. Et on boit le café ensemble qd on a des absents! Très bien intégrée auprès des autres orthos du secteur, on partage même les prises en charges...

Sur Toulouse, dans mon ancienne activité les orthos se regardaient svt en biais! puis une jeune ortho est arrivée près de mon lieu d'exercice, elle s'est présenté à tous les praticiens du centre médical sauf à moi! Je l'ai mal pris, je l'ai contactée. Elle est venue boire un café au cabinet et on a très vite sympathisé et je lui ai envoyé du monde (c'est une pro du bégaiement!). Elle était en faite morte de trouille de m'annoncer qu'elle s'installait car elle venait de se faire mal recevoir par bcp d'orthos.
Il y a des c... et c..... dans tous les métiers alors courage! Je crois tout de même que c'est aussi une histoire de génération.

y en a vraiment qui ont du culot! Elle est prête à exploiter prendre une collaboratrice, mais pour une ortho qui s'installe, il n'y aurait pas de place? Elle se fout vraiment du monde.
Si tu t'installes dans ce coin, ça ne sera pas pour la franche camaraderie évidemment, mais pour le bien des patients: certains ne devraient pas attendre 6 mois pour être pris en charge alors qu'il y a une autre solution, non?
Bon courage strongwoman, c'est jamais facile de s'installer dans ses conditions, mais au bout d'un moment, quand chacun se rend compte qu'il n'y a pas vraiment d'agression ou d'intrusion, ça se passe plus courtoisement je pense

On m'avait beaucoup dit qu'il y avait pénurie d'orthos dans mon secteur (banlieue sud de la région parisienne). Mais je me méfiais, je n'osais pas m'installer direct ; j'avais d'abord opté pour un remplacement puis une collaboration à une demi-heure de chez moi. M'étant très mal entendue avec ma future titulaire à l'issue du remplacement, j'ai décidé de franchir le pas et de m'installer près de chez moi. J'avais d'abord pris un remplacement de congé mater à mi-temps en hôpital pour voir venir...

Je me suis installée en septembre, je n'ai pas prolongé le remplacement de congé mater car j'atteins déjà les 30 RV par semaine ; les collègues orthos de ma ville (l'une d'elle m'a été présentée par le médecin qui exerce à côté de moi - mais je ne m'étais même pas présentée aux autres) m'envoient des patients car surbookées. Mon objectif étant d'atteindre 40 RV je me rends compte que je vais finir par par être obligée de limiter ou refuser les bilans ( ce qui me met très mal à l'aise d'ailleurs).

Sur la boucle de ma promo, les filles incitaient à ne pas se lancer dans des collaborations disant qu'on se faisait une patientèle en 4 mois et je plussoie ! si on y perd au début, je me rends compte que j'aurais payé bien plus en rétrocession qu'en loyer à long terme.

Bref, il y a vraiment du boulot ! (et je ne m'attendais pas à avoir autant de cas "lourds", des patients ayant vraiment vraiment besoin et attendant parfois désespérément un RV depuis des mois).

Et du coup je regrette : je n'ai pas osé envoyer de courrier d'installation aux autres orthos (il se trouve qu'on m'en a présenté une et que j'en connais une autre), je n'ai informé que les médecins et je me rends compte qu'en fait on ne risque pas de se marcher sur les pieds et que j'aurais très bien pu me présenter (je trouvais ça un peu provocateur en quelque sorte, mais en fait au vu des conditions actuelles c'est vraiment stupide et j'engage celles qui hésitent à le faire).

Merci de vos réponses.
C'est bizarre, mais je finissais par me demander si j'étais pas un peu effrontée d'oser m'installer ici!!!
A bientôt.

Bonjour,

Tout d'abord qui n'a jms fait, et pourquoi, in courrier de ce type pour se faire connaître?

Pour ceux qui l'ont fait, à qui en avez-vs envoyé? Généralistes, orl, dentiste,...?

Et pour les maisons de retraite ou autres, quels maisons/centres avez-vs ciblé?

Enfin, quel type de lettre faites-vs? Les appelez-vs également? Que préférez-vs?


Merci!

Un petit carton du genre "Mme machin, orthophoniste vous informe de son installation à telle adresse, tout type de rééducation au cabinet et à domicile"
J'ai toujours fait très simple et pratique à garder côté format.
J'envoie aux médecins généralistes, ORL, neuro, les orthos du coin, les kinés aussi, aux psys, psychomots, services de rééducation fonctionnelle, neuro, ORL à l'hôpital, maison de retraite la plus proche.
Je n'ai jamais envoyé aux institutions (IME, CMP....)

Je n'appelle pas je n'aime pas le téléphone et peur de déranger, ni je ne prends rdv. Sûrement une erreur, confirmé par un médecin croisé lors d'un domicile qui disait mieux connaître une autre collègue car elle lui avait exposé ses "spécialités"...

Merci laurebb

Un peu la meme vision des choses dc cool

Par contre, un rdv chez les médecins généralistes et spécialisés en début d'exercice, je ne men sens pas ( à tort méditez-vs jen conviens) confiance requise... Ms peut-être le proposerai-je sur mon "carton".