Un fichier bien fait sur la dysgraphie...

C'est assez rare pour être partagé ! ;-)

http://www.dysmoi.fr/wp-content/uploads/LIVRET-DYSGRAPHIE-ET-COMPENSATION.pdf

ça a l'air intéressant en effet, merci beaucoup

Parcouru rapidement ça a l'air d'être une synthèse intéressante, .

Merci.
L'ensemble du site est plutôt bien fait.
Un bémol cependant, il s'agit du site d'une "coach professionnelle, formatrice et consultante" qui propose des formations, des ateliers pour parents et enfants dys, autistes etc...et qui se positionne dans le champ des orthophonistes, des neuropsychologues, des ergothérapeutes, des psychomotriciens, sans les études ad hoc!
Bon dimanche à tous!

or a écrit:Merci.
L'ensemble du site est plutôt bien fait.
Un bémol cependant, il s'agit du site d'une "coach professionnelle, formatrice et consultante" qui propose des formations, des ateliers pour parents et enfants dys, autistes etc...et qui se positionne dans le champ des orthophonistes, des neuropsychologues, des ergothérapeutes, des psychomotriciens, sans les études ad hoc!
Bon dimanche à tous!

Tout à fait. Cependant, elle est très habile car elle fait très attention aux mots qu'elle emploie pour définir ce qu'elle fait...

Je me suis permise de partager avec vous ce document car, comme dit Evi, cette "coach" fait attention aux mots qu'elle emploie et surtout elle semble maîtriser son sujet. Il y a quelques maladresses rédactionnelles mais je trouve que les enfants dysgraphiques manquent très souvent d'aide et d'outils, même auprès des professionnels qui sont censés être spécialisés (nous les orthos, les psychomot, les ergo). Je connais assez peu d'ortho qui se sentent capables de faire un vrai bilan de dysgraphie, et encore moins d'ortho qui acceptent le fameux AMO 10, pour rééducation de l'écriture.
Quand on est ortho et que l'on s'intéresse au sujet il faut se former bien souvent avec les moyens du bord, on n'a pas vraiment abordé le sujet pendant nos études (en tout cas à Marseille ça a été minime).
Les "graphothérapeutes" s'engouffrent donc dans cette brèche mais ça se comprend...
Finalement, comment faîtes vous pour prendre en compte ce type de demandes ? Une fois qu'un bilan chez le psychomot a été fait il est rare qu'une rééducation SUR l'écriture soit proposée... Hors il y a une vraie souffrance chez les enfants qui "écrivent mal".

Ce document a donc des qualités : celles, je trouve, de parler concrètement de ce qu'ON PEUT faire, et nous, les orthos, on a aussi besoin d'être aidés ;-) (formés ?).

Petit sondage : qui, parmi vous, a des rééducations de l'écriture ?

c'est vrai que je leur conseille de consulter en psychomotricité

laitmiel a écrit:Une fois qu'un bilan chez le psychomot a été fait il est rare qu'une rééducation SUR l'écriture soit proposée...

Ah bon ? j'ai discuté il y a quelques mois avec une psychomotricienne (juste sortie de l'école de Toulouse) qui m'expliquait qu'elle trouvait regrettable que les ortho s'occupent de rééduquer la dysgraphie, alors que c'est "presque l'essentiel "de leur activité en libéral.
Pour ma part, j'estime que nous avons un champ d'intervention assez vaste et que ma formation initiale dans ce domaine-là est quasi nulle...donc quand la plainte porte sur l'écriture, j'oriente.

Et merci Laitmiel pour ce document, qui promet une lecture instructive.

Merci pour ce doc instructif !

J'adresse chez la psychomot quand c'est possible, mais à 120 euros le bilan et 50 euros la séance non pris en charge , ça fait reculer pas mal de monde...donc, souvent je dois m'y coller.

Ceci dit, je pense que ceux qui s'installent comme rééducateurs dys n'attendent pas qu'il y ait un besoin...avec les dyslexiques on en voit aussi, mais les parents sont de moins en moins crédules.

Le gros souci c'est effectivement que les psychomot ne sont pas remboursés (une aberration je trouve).  Je suis embêtée dès que je dois avoir un avis complémentaire et c'est encore pire s'il y a besoin de séances. A moins que le trouble ne soit reconnu par la MDPH, les séances en psychomot ne sont pas accessibles aux parents qui n'ont pas les moyens (comme le bilan chez le neuropsy).

Je pense que pour la dysgraphie il y a une complémentarité des soins ortho et psychomot. Mais il arrive aussi que ce soit le parcours du combattant pour les parents pour trouver une PEC adaptée. La dyslexie commence à être bien connue et considérée dans les établissements scolaires, c'est moins le cas de la dysgraphie. Aux enfants qui écrivent mal et pour lesquels il y a pourtant une vraie pathologie, on leur propose souvent davantage d'entraînement et d'écriture alors que c'est contre productif. Je ne compte plus ceux qui ont des lignes et des lignes à copier, ou même des punitions (je trouve que c'est d'un autre siècle de devoir recopier 100 fois : "je n'oublierai pas mon cahier de maths").

Avant je pensais que les troubles d'écriture et du graphisme devaient être réservés aux psychomot' mais ils sont aussi fortement reliés au langage écrit (et souvent à la dyslexie) et notre regard peut être d'autant plus intéressant qu'il prendra l'ensemble des difficultés en compte, pas seulement l'aspect moteur.
Les meilleurs "résultats" au niveau remédiation sont souvent les aménagements que l'on va pouvoir proposer pour les devoirs et l'école. Alléger les tâches d'écriture et permettre à l'enfant de retrouver confiance en lui sont la partie la plus efficace du boulot je trouve (je n'ai pas vu de "vrai" dysgraphique être soulagé par une rééducation du geste... la notion de trouble durable est bien réelle).

Les liens mis en ligne pour apprendre à taper au clavier sont top...

http://www.typingclub.com/typing-qwerty-en.html (même si là il s'agit d'une version qwerty)
http://www.apprenticlavier.com

Jeux :
http://www.clubic.com/telecharger-fiche12808-tuxtype-2.html
http://www.toucharger.com/fiches/windows/tape-vite/3395.htm
http://www.taperplusvite.com

Merci Lait Miel !

La dysgraphie fait partie de notre notre métier, donc j'en fais. Je trouve ça plus légitime que la rééducation de la mémoire ou de l'attention.

Admin a écrit:La dysgraphie fait partie de notre notre métier, donc j'en fais. Je trouve ça plus légitime que la rééducation de la mémoire ou de l'attention.

Juste pour l'anecdote Guillaume, dans ma première année d'exercice j'avais un patient aphasique qui ne disait que "notre notre" pour tout (avec des intonations et tout) et de temps en temps un "putain" sortait tout seul aussi...
Il était très attachant mais malheureusement la rééducation n'a pas augmenté son vocabulaire...

Et concernant la rééducation de l'attention je me sens bien démunie d'ailleurs... Je trouve que ça n'entre pas dans mon champ de compétence...

La voix de la sagesse orientale un jour tu entendras...

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Nous sommes tous différents dans nos approches...

En ce qui me concerne, je ne peux pas aborder un trouble d'apprentissage sans toucher aux processus d'attention, évocation mentale et mémorisation. Je me suis un peu spécialisée en gestion mentale depuis dix ans, et donc, les troubles de l'attention et la mémorisation me semblent tout à fait entrer dans notre domaine de compétences...je m'y sens plus compétente qu'en dysgraphie .

Claudie a écrit:Nous sommes tous différents dans nos approches...

En ce qui me concerne, je ne peux pas aborder un trouble d'apprentissage sans toucher aux processus d'attention, évocation mentale et mémorisation. Je me suis un peu spécialisée en gestion mentale depuis dix ans, et donc, les troubles de l'attention et la mémorisation me semblent tout à fait entrer dans notre domaine de compétences...je m'y sens plus compétente qu'en dysgraphie .

Je te rejoins tout à fait Claudie et heureusement que nous n'avons ni tous les mêmes approches ni les mêmes "domaines" de prédilection. Concernant les fonctions attentionnelles c'est lorsque la plainte est clairement orientée vers l'attention que je me sens patauger ou pas à l'aise (type THADA ou trauma crânien). Tu trouves que la gestion mentale apporte des idées de solution dans ces cas-là ?

Ah oui, c'est même son domaine de prédilection .