Accident du travail : nous ne sommes pas couverts pour les soins

les maladies professionnelles que pourraient contracter les orthos lib du fait de leur activité me semblent multiples :
pathologies articulaires, musculaires en particulier (troubles musculo-squelettiques, arthrose, etc...)

mais de toute façon en libéral la protection sociale... vous le savez déjà

Elle est à la discrétion de chacun. N'est-ce pas merveilleux, tant de liberté ?

Admin a écrit:Elle est à la discrétion de chacun. N'est-ce pas merveilleux, tant de liberté ?

oui, c'est merveilleux,

nous sommes libres de souscrire à une protection sociale équivalente à celle de la fonction publique ou d'un quelconque salarié....qui nous coûterait l'équivalent de notre CA mensuel...chaque mois

Ben voilà, il suffit de se salarier !

Evi a écrit:Ben voilà, il suffit de se salarier !

oui, si j'avais su je n'aurais pas fait d'études et j'aurais fait conducteur de train ou encore agent edf/gdf pour finir à 52 ans avec une retraite triple de celle d'un orthophoniste ayant travaillé jusqu'à 67 ans sans protection sociale.

Ou mieux encore, prof.

Ahhh l'éternelle comparaison avec les autres. Ca faisait longtemps

Evi a écrit:Ahhh l'éternelle comparaison avec les autres. Ca faisait longtemps

faut bien, faut bien,
pour tenter de parvenir à un minimum d'équité et ne pas être les dindons de la farce taillables et corvéables à merci !

C'est de bonne guerre. Il suffit d'avoir les moyens de bloquer le pays pour obtenir des "droits sociaux". Mais bon, ce n'est pas le seul critère de choix d'un métier : je savais tout ça, à force de l'avoir entendu dans la bouche de mon père (orthophoniste) depuis 1664. Et pourtant, j'ai décidé de devenir son ombre.

Je ne suis pas d'accord avec ce principe de comparaison. Mais c'est très français d'aller surveiller ce qu'il y a dans l'assiette de son voisin.

1664?

Il y a un rapport avec la bière?

C'est très français aussi de créer des inégalités en prêchant la solidarité, tout en cherchant à culpabiliser ceux qui trouvent ce procédé quelque peu limite sur les bords.

1664 : bien vu, c'est une allusion ! "Depuis Valstar", ça sonne moins bien

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Evi a écrit:Je ne suis pas d'accord avec ce principe de comparaison. Mais c'est très français d'aller surveiller ce qu'il y a dans l'assiette de son voisin.

cachons les privilèges, en effet ! (elle est bien loin la nuit du 4 août)

Saarland a écrit:

Evi a écrit:Je ne suis pas d'accord avec ce principe de comparaison. Mais c'est très français d'aller surveiller ce qu'il y a dans l'assiette de son voisin.

cachons les privilèges, en effet ! (elle est bien loin la nuit du 4 août)

La nuit du 4 août ! Ah ben, tiens...
Quelle exagération.
Je crois qu'il faut arrêter de vouloir le beurre, l'argent du beurre, etc...

Je suis sidérée par ce que je lis.

Je vais vous laisser.

"Pour être un membre irréprochable parmi une communauté de moutons, il faut avant toute chose être soi-même un mouton"

Albert EINSTEIN

C'est une insulte ?

Zen.

Je n'ose imaginer que Saarland traite quiconque de mouton, même si j'ai une affection particulière pour cet animal bienveillant qui est généralement le premier que je vois le matin en sortant de chez moi.

Revenons au sujet : oui, nous sommes mal protégés par rapport aux nombreux privilégiés de ce pays. Mais si c'était le seul critère pour un choix de vie et de carrière, personne n'émigrerait en Amérique du Nord. La liberté a du bon.

Mon mari est prof. Il gagne bien plus que moi en faisant 18 heures de présence dans son lycée et a globalement 5 mois de vacances payées par an (mais bon il fait quand m^me un peu plus de 18h car il y a plein de choses à préparer et à faire à côté)
Mais avant ça il a passé à 35 ans un concours pas facile qu'il a eu (il a fait ce choix parce que son employeur précédent l'avait viré parce qu'à l'époque c'était un peu too much de prendre des congés parentaux), a été muté à Paris la 1ère année quand nos enfants étaient tout petits puis a fait 7 ans dans un bahut à 200 bornes de la maison. L'organisation familiale était en flux tendu. Et quand il a débuté il était payé des cacahuètes. Mais il a eu la bonne idée de passer l'agrégation en interne ce qui n'était pas facile et lui a permis d'obtenir sa mut, d'avoir son salaire quasi doublé et de postuler dans l'enseignement supérieur où le rythme est vraiment tranquille.
Quand je vois comment il en a ch.... pour en arriver là je ne me permettrai pas de le taxer de privilégié

Sinon par rapport à l'accident du travail, est ce que la prévoyance nous prend en charge? Ou l'assurance accident de la vie? (J'en ai une mais je ne sais pas si elle correspond à ce cas de figure).

Il faut étudier ce qui est noté dans chaque contrat non?...

En tout cas, la page web d'Assistance et Prévoyance n'est pas explicite sur ce sujet :
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Tu crois ?
J'avais réussi le concours de controleur du trésor, j'ai préféré tenter ma chance en orthophonie parce que je me sentais faite pour ça.
je me serais emm... danc un boulot de fonctionnaire, ...

Je viens d'entendre que les fonctionnaires se plaignent de la baisse de leur pouvoir d'achat...nous, par contre, c'est pas comme si nous étions dans une situation bien pire qu'eux,sans congés payés, avantages en tout genre et retraite confortable ( puisée dans les réserves de la Carpimko,...) mais personne n'en parle dans les médias !

Ah , j'oubliais :

BONNE RENTREE A TOUS !

"un boulot de fonctionnaire"....

hummmmm

il y a 1001 boulots de fonctionnaires, et sûrement des boulots intéressants, épanouissants, etc.

Je n'ai pas le temps et pas envie d'épiloguer sur le sujet mais bon, il me semble qu'il faut faire attention à ce genre de "raccourcis".

"Prolétaires de tous les pays, unissez-vous" était la devise de l'URSS. Une jolie phrase pleine d'allant, écrite par Marx et Engels il y a plus de 150 ans. La réalité de la nature humaine s'est chargée de montrer son irréalisme. Les gens n'ont pas tous les mêmes intérêts.

Quand on voit les fonctionnaires obtenir la suppression de leur jour de carence pour maladie alors qu'on en a 90 et quand on voit leur taux d'absentéisme sidérant, il faut une bonne dose d'abnégation pour aller s'unir à eux. Ce serait un marché de dupes.
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La France ajoute à cela une impossibilité de négociation calme et sereine. Du coup, c'est au plus fort la pouque, comme on dit ici. Nous ne serons jamais les plus forts, donc nous n'aurons jamais la pouque.

Mais une fois de plus, ce n'est pas une raison suffisante pour avoir envie de devenir fonctionnaire. Et là, je te rejoins. Notre liberté, toute relative mais indéniable, compense tous les avantages qu'ils parviennent à maintenir. J'y ajoute la possibilité de travailler plus pour gagner plus. En fait, je souhaite à tout le monde la possibilité de devenir travailleur indépendant. Ce serait bien aussi pour le pays : plus les gens géreront leurs affaires, moins l'Etat pourra les traiter comme des enfants comme il le fait depuis 1945.

Voilà une utopie qui vaut bien celle de Marx et Engels.