Nouvelles assises de l'orthophonie : 2 questions me posent question

qu'on appelle de ses voeux à se faire contrôler "pour notre sécurité"

Mmmmhhhh... ce n'est pas du tout ce que je veux dire. Je suis plutôt partisan de "celui qui renonce à sa liberté pour la sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre" ou un truc du genre. Mais je ne pense pas que ce dont on parle rentre dans ce cadre là.

Ceci dit, je suis prêt à sacrifier ma liberté de poster pour gagner la sécurité de ne pas me faire virer du forum !

edit : laitmiel : il appartient à l'acupuncture de prouver que son effet est supérieur au placebo. Même sans l'expliquer, mais au moins mesurer l'efficacité. Et après on cherche à expliquer si l'efficacité est réelle.

MarcoG a écrit:

edit : laitmiel : il appartient à l'acupuncture de prouver que son effet est supérieur au placebo. Même sans l'expliquer, mais au moins mesurer l'efficacité. Et après on cherche à expliquer si l'efficacité est réelle.

I agree !

Un article intéressant ici :
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Et quelle en est ton analyse ?

Qu'en toute chose il faut de la mesure...

Et c'est une Marseillaise qui le dit !

 

Admin a écrit:Et c'est une Marseillaise qui le dit !

 

D'adoption, je suis née dans un fromage ( Cantal ) !

Tu as de la chance d'en être sortie, y'a pas beaucoup de trous dedans... C'est plus facile pour les Helvètes avec le Gruyère ....

Claudie a écrit:Qu'en toute chose il faut de la mesure...

Sauf que le titre est mensonger et ne représente pas ce qui est dit dans l'article.

De nombreuses interrogations quant aux méthodes employées et à la faible valeur statistique due en partie à la taille des échantillons sont soulignées par certains neuroscientifiques.

Donc des neuroscientifiques surveillent et critiquent les faiblesses de certaines recherches de leurs collègues. Normal, la démarche scientifique le permet et l'oblige même.

On est donc loin d’une sorte de suivi pas à pas de la pensée par l’IRMf telle qu’on l’entend souvent dans les médias,

Les médias qui vulgarisent sans rien comprendre les recherches.

À ces problèmes intrinsèques aux dispositifs expérimentaux des neurosciences s’ajoute un phénomène commun à la recherche, la course à la publication : seuls les résultats « positifs » sont publiés, rarement répliqués et pris comme hypothèses pour de nouvelles recherches. On peut dans ce cadre dénoncer le comportement de certains neuroscientifiques, qui parfois n’hésitent pas à exagérer l’impact de leurs travaux malgré des contradictions entre leurs données et les éléments de conclusions présentés dans les articles[ii].

C'est très connu et ça s'appelle un biais de publication.
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On enfonce des portes ouvertes.

Cette démarche est malheureusement amplifiée par l’enthousiasme de certains journalistes, qui surmédiatisent toute information scientifique venue des neurosciences, succombant ainsi à la neurophilie[iii]. Les raccourcis ainsi utilisés par les médias (et d’autant plus si on les présente en lien avec l’apprentissage et l’amélioration des compétences cognitives) participent aux mauvaises interprétations de la recherche, qui peuvent très vite déboucher sur la création de neuromythes.

Ah tiens, des neuromythes qui font croire des choses à la population, et probablement aux orthophonistes méfiantes vis-à-vis de la science.

D’autres discussions récentes en France entre neuroscientifiques et chercheurs en éducation portent sur la dyslexie, l’apprentissage des nombres, la dyscalculie, la scientificité des résultats…

Ah tiens, les neuroscientifiques ne sont pas les seuls à se disputer.
La confrontations des idées n'est-elle portant pas une bonne chose ?
Note qu'on parle là de chercheurs en éducation, avec un minimum de bases solides, pas du fondateur d'une méthode sortie de nulle part.

Le concept d’une neuroéducation ou d’une neuropédagogie paraît en effet alléchant

Là on nage en plein fantasme, cf neuromythes.

Le sociologue français Bernard Lahire propose alors de combiner les deux approches par une nouvelle voie, le dispositionnalisme (« les connexions neuronales fonctionnent […] comme des programmes d’action (au sens large du terme) incorporés en attente de sollicitations sociales »), qui permettrait notamment que les expériences en laboratoire, ramenées à des situations forcément très simples au vu des contraintes expérimentales, puissent gagner à prendre en compte l’histoire sociale des processus mentaux, ce qui peut se faire par exemple par des enquêtes de terrain et des enquêtes statistiques.

Tiens ? Un gars des "sciences humaines" qui parle d'expérimentations et statistiques. Ce ne sont donc pas que des gros mots

Dans ce cadre, les chercheurs neuroscientifiques et les chercheurs en éducation ont un devoir éthique vis-à-vis de la société de communiquer clairement sur leurs recherches (et leurs limites),

Nouvelle porte enfoncée.
Encore faut-il que les médias qui relaient les infos prennent le temps de parler des limites, mais ça moins vendre de papier.



Pour conclure : la mesure dont tu parles est tout-à-fait compatible avec la démarche scientifique (rappel : "scientifique" n'est pas à égal à "tout-neuro"). Sauf si par "mesure" tu veux dire qu'il faut accepter sans broncher toutes les théories farfelues qui jalonnent certaines pratiques professionnelles.

Tiens ! Je vais à Marseille ce WE ! Ecouter du bon son au Parc Chanot

MarcoG a écrit:Tiens !  Je vais à Marseille ce WE ! Ecouter du bon son au Parc Chanot

c'est quoi du bon son pour toi?

Debussine a écrit:

MarcoG a écrit:Tiens !  Je vais à Marseille ce WE ! Ecouter du bon son au Parc Chanot

c'est quoi du bon son pour toi?

Un son prouvé scientifiquement

Il fait bon aussi être marseillais parfois ;-) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

CQFD, ils ont des références :


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laitmiel a écrit:Il fait bon aussi être marseillais parfois ;-) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

On se croirait vraiment sur une autre planète !

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laitmiel a écrit:Il fait bon aussi être marseillais parfois ;-) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Ah oui! D'habitude ma fille m'en parle et y va.....elle doit être fauchée!!

Frodomir a écrit:Tu as de la chance d'en être sortie, y'a pas beaucoup de trous dedans... C'est plus facile pour les Helvètes avec le Gruyère ....

J'ai été éjectée !

laitmiel a écrit:Il fait bon aussi être marseillais parfois ;-) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Ben oui, assez souvent, en fait !