compte rendu d'un hopital

Bonjour,
Je viens de recevoir un compte-rendu d'une neurologue pour une patiente dont j'ai fait le bilan en janvier(la prise en charge n'a pas commencé, cette patiente étant partie en vacances juste après le bilan). Il est noté que la patiente ne désire par revenir en séance car " l’orthophoniste ne fait pas grand chose" et qu'il ne faut pas insister si ça devient "une torture". A-ton le droit de juger mon travail et de l’écrire dans un compte-rendu adressé à d'autres professionnels de santé? Je pense que ce n'est pas déontologique. Est-on dans de la diffamation? J'ai le sentiment d'avoir besoin de me justifier...
Merci pour vos avis

Ce qui me choque, ce n'est pas que ce soit inscrit dans le CR, si ce sont les dires de la patiente, c'est surtout que ce ne soit pas vrai, puisque d'après ce que tu dis, les séances n'ont pas eu lieu, il n'y a eu que le bilan.

J'enverrais une "note d'évolution", indiquant la fin de la PEC, puisque la patiente n'est jamais revenue après le bilan ! A la neurologue de faire le lien entre les dires des deux parties !

C'est carrément violent. Incompréhensible de la part d'un médecin.... Je ferai un courrier à la praticienne pour m'étonner de ce ton négatif. Mais je serais très mal de lire cela.

Il peut y avoir des conflits mais sur des points précis (CR pas renouvelé à temps, etc...). Dans ce cas on temporise et cela s'arrange. Mais de vagues allégations sans aucun fondement, c'est vraiment bizarre.

j'ai appelé la neurologue. Elle m'a dit qu'elle a reporté les propos du patient et non les siens...

sorcicos a écrit:j'ai appelé la neurologue. Elle m'a dit qu'elle a reporté les propos du patient et non les siens...

Mais a t-elle compris que la patiente parle d'un travail qui n'a jamais eu lieu ? Elle a sûrement mal vécu le bilan qui met en évidence forcément des difficultés parfois niées.

oui mais elle se réfugie derrière le fait que ce ne sont pas ses propres paroles...
Cependant, la patiente est anosognosique .... et son mari dans le déni [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

La croquette a écrit:

sorcicos a écrit:j'ai appelé la neurologue. Elle m'a dit qu'elle a reporté les propos du patient et non les siens...

Mais a t-elle compris que la patiente parle d'un travail qui n'a jamais eu lieu ? Elle a sûrement mal vécu le bilan qui met en évidence forcément des difficultés parfois niées.

Et en plus, lors du bilan, on fait l'état des lieux, on ne "travaille" pas vraiment !

ben oui...

Médicalement, la neurologue n'a pas à rapporter les propos négatifs sans distance. Elle peut citer et mettre des guillemets, encore que ce soit indélicat. Un patient pas compliant, anosognosique de surcroit, cela n'a pas à être reproché à l'orthophoniste. La formule adéquate aurait été : "l'importance de la rééducation a été exposée à la patiente, etc... Mais il existe un problème d'anosognosie et il n'est pas sûr qu'une prise en charge soit acceptée." Ou un truc du genre.

Bref, ce n'est pas du tout médical comme courrier. De la diffamation peut-être pas, ce n'est pas public comme propos. Mais très désagréable.

Effectivement c'est assez dur .
Je trouve que la neurologue a cité de façon inutile les propos de la patiente, elle pouvait se contenter d'un truc genre "à l'issue de la passation du bilan orthophonique la patiente n'a pas souhaité donner de suite" .Un truc neutre quoi .
Cette neurologue n'en sort pas "grandie" , comme dirait l'autre.

Mais quelle indélicatesse de la part de ce médecin Que la patiente ne veuille pas revenir soit mais on ne met pas ça dans un compte rendu comme ça
Tout mon soutien sorcicos ... pense aux autres patients qui sont ravis

Pirouette a écrit:Mais quelle indélicatesse de la part de ce médecin Que la patiente ne veuille pas revenir soit mais on ne met pas ça dans un compte rendu comme ça
Tout mon soutien sorcicos ... pense aux autres patients qui sont ravis

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De toutes façons, ds ce genre de situation, soit on se dit que l'indélicatesse de ce professionnel le regarde lui et pas nous (et on passe vite à autre chose), soit on fait un courrier (ou on tél comme tu l'as fait)

En tout cas, je compatis

oui, j'ai également été choquée par les propos. et se cacher derrière le "ce sont les propos de la patiente,"...
Lorsqu'elle dit que ça ne doit pas devenir de la torture, c'est bien elle qui le dit à ce moment là !!

Tout mon soutien, Sorcicos
Rien à rajouter à ce qui disent les collègues... si la neurologue tient à une PEC ortho et bien... qu'elle aille voir un/une collègue !

c'est tellement peu professionnel, que je m'inquiète pour la santé de la neurologue. elle démarre peut être une petite démence ou un burn out ???

Bonsoir un peu dans le même genre; une de mes patientes avait rdv avec un orl hier; elle a eu "l'audace" de lui poser des questions; réponse: "vous n'aviez qu'à faire des études de médecine pour le savoir".....

il n'a pas dû avoir des cours de tact et de bienveillance lui ^^

Maintenant, reste à savoir quel type de questions on lui a posées. Ca ne vous arrive jamais d'avoir envie d'envoyer balader certaines personnes, parce que leurs questions vous agacent ? Ca n'empêche pas un minimum de courtoisie, certes. Mais si c'est la vingt-cinquième personne de la journée qui lui pose le même type de questions agaçantes, il peut en avoir un peu marre ?

Ce post reflète aussi notre conception très idéalisée de la fonction de médecin, qui devrait réunir toutes les qualités morales existantes, sérieux, écoute, disponibilité...

En fait la nature humaine est complexe, et il y a de tout. Des aimables compétents. Des pas aimables mais rigoureux et compétents quand même (j'en ai connu à l'hôpital). Des super sympas, mais qui passent à côté de tout (on est franchement mal soignés). Des moyens moyens.

Et ils ont des mauvais jours, et des aléas dans leur vie comme tout à chacun.

chevêchette a écrit:Bonsoir un peu dans le même genre; une de mes patientes avait rdv avec un orl hier; elle a eu "l'audace" de lui poser des questions; réponse: "vous n'aviez qu'à faire des études de médecine pour le savoir".....

S'il le prend vraiment comme ça, pas de scrupule à lui dire que dans le prix qu'on va le payer, il y a (aussi) les réponses à nos questions...

surtout que la question concernait le traitement qu'il allait lui proposer pour l'hypertrophie de sa glande salivaire......
c'est le même orl qui l'an dernier avait écrit dans un compte rendu de consult d'un autre patient, adressé au médecin traitant et à d'autres spécialistes, que l'ortho (moi) avait travaillé la voix mais pas la déglut contrairement à ce qu'il avait demandé.....

veronique hortet a écrit:Maintenant, reste à savoir quel type de questions on lui a posées. Ca ne vous arrive jamais d'avoir envie d'envoyer balader certaines personnes, parce que leurs questions vous agacent ? Ca n'empêche pas un minimum de courtoisie, certes. Mais si c'est la vingt-cinquième personne de la journée qui lui pose le même type de questions agaçantes, il peut en avoir un peu marre ?

sans vouloir me jeter de fleurs... JAMAIS !

Moi non plus même si selon les jours, l’écoute et la disponibilité ne sont pas égales.

Par rapport à ton questionnement, sorsicos, les propos du courrier ne me semblent pas diffamants. Et si ces mots découlaient d’une certaine maladresse, peut-être de difficultés rédactionnelles ? Rapporter les propos d’autrui en les explicitant dans une situation n’est pas le fort de tout le monde.

Je comprends cependant que tu en as été éprouvée.

Mouais, c'est bien d'essayer d'excuser cette neurologue mais pour moi, quelle que soit la raison, c'est inadmissible (et inutile) de rapporter de tels propos.

propylene a écrit:Mouais, c'est bien d'essayer d'excuser cette neurologue mais pour moi, quelle que soit la raison, c'est inadmissible (et inutile) de rapporter de tels propos.

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