Indemnisation par assurance et ventilation de la somme

Ah ben oui, parce que, moi, je ne voyais pas les choses comme ça : si Evi n'avait pas été assurée, ou mal assurée, elle aurait eu à payer quand même les 3000, 00 euros, et elle les aurait passés en dépenses. D'accord ?
Le fait que l'assurance lui rembourse ces 3000,00 euros ne peut pas être considéré comme recette professionnelle, donc générer de l'impôt, selon les règles de la compta, donc, je les aurais éventuellement encaissés en perso...
En plus, je n'ai jamais eu de rubrique n° 700 machin chose sur mon cahier de compta.
Vous êtes sûrs de vous, les copains ?

Tu veux dire que sans assurance Evi aurait passé ses factures en dépenses professionnelles et donc qu'elle aurait réduit son bénéfice?
C'est une option... mais à ce moment-là et suivant le même principe, on peut arrêter de s'assurer pour pouvoir, en cas de malheur, faire fondre le gras (légitimement acquis) comme neige au soleil. On peut aussi ne plus payer ses charges en temps et en heure, pour pouvoir déduire 10% de plus. Ou encore donner son ordi ou le matos dont on ne se sert plus, plutôt que le vendre parce que ça augmenterait les entrées...
Plus sérieusement pour moi le pro reste pro, parce que les 3000 € sont en fait la compensation de dépenses supplémentaires qui ont dû être réalisées du fait du sinistre. Autrement dit (toujours selon l'hypothèse d'un remboursement équitable), qu'il y ait ou non inondation notre chère modératrice ne doit pas voir le montant de ses impôts changer.

Tes exemples sont marrants , mais trève d'extrapolation !

Là, il se trouve que l'indemnité supposée , 3000 euros, couvre la totalité des frais engagés, dans ton hypothèse. Mais...Si l'assurance avait versé davantage que les dépenses de réparation engagées, par exemple 4000 euros,  Evi aurait déclaré 1000 euros de plus que ses dépenses, 1000 euros imposables, alors que cette somme n'est pas une recette professionnelle consécutive à sa profession d'ortho, c'est là que je trouve le principe pas logique...dans ce cas, elle serait imposée sur la plus value.
C'est bien compliqué tout ça...

Avec des si... mais ça n'arrive pas très souvent qu'une assurance te verse davantage que ce que tu as dépensé.
Et même dans ce cas, elle serait imposée en plus, oui, mais on ne peut pas dire que c'est sur de la plus-value.

Chers amis ,

Il me semble que vous oubliez juste comment fonctionnent les assurances :
- Factures des travaux de réparation effectuées ;
- Factures d'achats des équipements endommagés desquelles est diminuée la vétusté de chaque élément concerné par le sinistre ;
- Perte d'exploitation estimée ;

Donc, à mon humble avis :
Le négatif : Que du pro, et en négatif dans la compta. Reste à savoir dans quel(s) compte(s) ça se ventile et là, vous pouvez vous amuser à supputer à l'envi, c'est l'AGA (ou le comptable si Evi en avait eu un) qui aura le dernier mot !

Le positif (remboursements de l'assurance) : Que du pro, en positif cette fois, et dans les mêmes comptes ; le bilan final des deux opérations sera, de toutes façons, négatif compte-tenu de la vétusté sus-citée. Et à ce négatif, s'ajouteront les achats de remplacement du matériel détruit.

Evi ne tirera, hélas, aucune plus-value de cette galère...  

Voilà, Claudie a compris ma situation.

Et je précise : il ne s'agit que de matériels et de meubles. Mais je n'ai rien remplacé pour l'instant parce que je n'ai pas confiance dans les assurances en principe. Là, ils ont été très bien.
Donc j'ai fourni des devis de remplacement uniquement. Et d'ailleurs, des devis pour du matériel n'existant plus parfois.

Donc je vais encaisser une somme qui pour l'instant ne correspond pas à des achats mais à des "remplacements" de matériels perdus pas encore achetés.

Réponse de l'AGA -> gains divers.