prêt banque ou proches pour rachat patientèle ?

Je suis de l'avis de Thomas, avec ma collègue, on "lisse" les choses pour que ça ne se "remarque" pas trop... donc ne pas dépasser un certain montant mensuel est important au niveau fiscal, car justement on peut être accusée de ne pas "déclarer" la cession de clientèle...

tiare a écrit:Je suis de l'avis de Thomas, avec ma collègue, on "lisse" les choses pour que ça ne se "remarque" pas trop... donc ne pas dépasser un certain montant mensuel est important au niveau fiscal, car justement on peut être accusée de ne pas "déclarer" la cession de clientèle...

Tout à fait d'accord.

Attention tout de même à l'abus de droit, si le système est découvert. Le fisc déteste qu'on lui dissimule des choses.

Admin a écrit:Attention tout de même à l'abus de droit, si le système est découvert. Le fisc déteste qu'on lui dissimule des choses.

Je trouve justement que dans les faits, une collaboration sur quelques mois est "plus" qu'un droit de présentation. Cela me semble tout à fait se défendre.

Attention à ne pas se réfugier dans l'inaction par anticipation d'une sanction. Un projet cohérent se défend, que diable !

Admin a écrit:Attention tout de même à l'abus de droit, si le système est découvert. Le fisc déteste qu'on lui dissimule des choses.

No soucy! pour une somme inférieure à 5000€, je reste quiète

Après c'est vrai que pour des sommes laaaaaaaargement supérieures, je ne sais pas si ça passe...

Hello à tous,

Je suis vraiment contente que ce post ait été créé, vu que je suis exactement dans la même situation. Et oui, finie la Suisse, je reviens en France! :-) Certains diront que financièrement c'est pas le bon plan, mais pour mon moral, c'est essentiel!
Ne voulant pas m'installer seule (7 ortho au cab en Suisse... pas le temps de s'ennuyer!), j'ai trouvé à m'installer dans un cabinet fonctionnant depuis plus de 10 ans, avec une 30aine de patients actuellement sur liste d'attente (volontairement limitée). La titulaire, que je connais assez bien, a déjà 3 collab (aucune ne veut s'associer pour raisons x ou y) et m'a donc proposé de faire un partage de charges jusqu'en décembre (300€/mois, loyer + charges) puis une association (je ne sais pas encore sous quelle forme) en janvier. Je lui ai proposé de racheter une partie de sa patientèle pour pas trop cher (elle est consciente de la demande importante) et ne veut pas se retrouver imposée à mort. Finalement, si j'ai bien tout compris ce que j'ai lu, ce ne serait rentable ni pour elle, ni pour moi, car non déductible, c'est exact? Mais alors on fait quoi, vu que je ne serai pas sa collab? Je suis toute perdue...
Par ailleurs, mes amis les banquiers essaient de me prendre pour ce que je parais être... une jeune demoiselle (blonde de surcroit) quelque peu ignorante. Mais grâce à Orthogestion, ils se fichent le doigt dans l'oeil! Certains (à la BNP aussi) refusent donc que j'ouvre un compte perso à usage pro, mais ils m'offriraient les frais la 1ère année, j'ai oublié de leur demander comment résilier au bout d'un an! Au LCL, on me dit qu'il faut ABSOLUMENT s'endetter pour pouvoir déduire les intérêts et qu'il fallait que j'arrête de penser comme un particulier; il faut penser comme une entreprise (ce qui est rassurant c'est qu'on nous raconte la même chose dans différentes régions). Donc finalement, je me pose des questions... même si j'ai les sous, dois-je faire un prêt à l'installation pour payer moins d'impôts? J'ai essayé de comprendre les posts précédents, mais heu... malgré mes efforts, je ne comprends pas tout!

Bonne soirée à tous et merci d'avance pour vos réponses.

Pourquoi ne serait-ce pas rentable pour la titulaire ? Un gain, même imposable, reste un gain.

Prêt installation : même raisonnement, mais à l'envers. Une dépense déductible reste une dépense. Si tu places ton argent à un taux supérieur à celui du prêt, ça va. Sinon, tu y perds. Les banquiers tentent souvent de nous vendre des prêts en nous rappelant que les intérêts sont déductibles. Mais si on dépense 100 pour récupérer 30 en impôts, on a perdu 70 !

Merci pour ta réponse Guillaume. Ca me parle bien, dis comme ça! La réflexion va être longue!

Bon week-end!

ne prenez pas de compte pro si vous pouvez la famille c'est mieux car pour avoir de bons taux il faut racheter juste après le diplôme sans être passé par la collaboration . vous pouvez demander en revanche un remboursement modulable .Si vous êtes sure que la patientelle suivra remboursez sur 3 ans maxi c'est faisable

Bonjour tout le monde !

J'ai lu un peu les messages et si je comprends bien, vaut mieux, si on en a la possibilité, se faire prêter de l'argent par un proche que par la banque ?

J'ai vu des sommes importantes citées telle que 20 000€ ...
Pour ma part, je m'intérogeais sur un emprunt auprès de mon copain de 5000€ (installation et entrée dans une SCM) ou auprès de ma banque ...

Qu'en pensez vous ?

Si la famille prête sans intérêts, c'est mieux, par définition. Ensuite, tout dépend des liens familiaux : instiller des rapports d'argent avec des gens proches, ça peut faire tout dégénérer en cas de problème.

Oui, il ne faut pas oublier ce cas de figure ! On avait déjà fait ça pour autre chose et on avait signé une dette de XXX€ à rembourser avant le .... ça rassure et comme ça tout est clair !

Merci pour la réponse rapide !

Autre question : les achats effectués avec cet argent prêté (donc un apport personnel), sont toujours déductibles d'impôt ? -désolée si je sors du sujet-
Qu'est ce qui est déduit exactement dans un emprunt à la banque ? Seulement le taux ? Et les mensualités, elles sont passées en "personnel" (au niveau de l'écriture compta ...) ?

Les achats sont déductibles (sauf un rachat de patientèle car "du vent").
En cas de prêt à la banque, seuls les intérêts sont déductibles (frais financiers) et pas le reste (car tu as déjà déduit tes achats que tu as fait avec l'argent emprunté) donc cela passe en prélèvement personnel au niveau de la compta.

Chère Jazz,

L'avantage des chèvres et de leur élevage est que ça ne nécessite pas forcément de reprendre des études...

Comme toi, je me prends parfois à rêver de changer d'horizon...mais je suis bien vite raménée à la réalité.

Bonne chance à CHarlotte!

Bonjour,

Je rebondis sur le sujet car le problème se présente à moi.
Je suis collaboratrice depuis presque un an.
Quand la titulaire a présenté son projet de contrat de cession, le montant demandé était bien supérieur à ce à quoi je m'attendais.
Nous avons négocié et sommes arrivées à une somme qui nous convenait à toutes les deux. Mais je ne dispose pas de cette somme en réserve, aucun proche ne peut me la prêter (sauf en empruntant) et mon banquier n'est pas partant pour me faire un prêt compte-tenu du plongeon de mes bénéfices en 2009 et de leur très faible remontée en 2010.
La titulaire propose donc que je reste collaboratrice pendant un an, avec le même taux de rétrocession mais que je paie ma papèterie et que pendant cette année, tout ce qui serait versé au-delà d'une certaine somme serait comptabilisé en rachat de patientèle.
Cette solution me conviendrait bien mais...
Comment contractualiser cela?
Comment le passer en compta?
En effet, j'ai appelé mon AGA qui n'a pas trop su répondre et m'a envoyée vers les impôts qui eux me disent que je ne peux pas ventiler mes "échéances" en rétro pour une part et immobilisation pour l'autre part. La cession doit se faire à une date déterminée et être enregistrée à cette date.
Une réponse? Une idée? Heeelp!

Pardon mais j'ai juste une question idiote : la titulaire s'en va et tu lui rachètes sa patientèle c'est ça ? Si non, pourquoi ne pas s'associer ?

Situation complexe: la titulaire est actuellement arrêtée pour maladie et ne sait pas quand (ni même si) elle pourra reprendre.
De plus, l'association nécessite tout de même le paiement d'un droit de présentation à la clientèle. En tout cas, elle n'a pas l'intention de faire une association sans contrepartie financière.

J'ai payé un droit de présentation quand je me suis associée avec mon ex-titulaire. Mais c'est elle qui m'a prêté les sous ... Et je les lui rembourse mensuellement. On a fait un contrat de cession qui stipule : "la cession des droits de Mme X est consentie moyennant un prix de 15000€ payable en soixante mensualités de 250€ chacune, sans intérêt".
La cession a donc été enregistrée à la date de signature du contrat, et ça ne m'empêche pas de ventiler chaque mois ces 250€ en prélèvements personnels puisque non déductibles.

supercalifragilistic a écrit:J'ai payé un droit de présentation quand je me suis associée avec mon ex-titulaire. Mais c'est elle qui m'a prêté les sous ... Et je les lui rembourse mensuellement. On a fait un contrat de cession qui stipule : "la cession des droits de Mme X est consentie moyennant un prix de 15000€ payable en soixante mensualités de 250€ chacune, sans intérêt".
La cession a donc été enregistrée à la date de signature du contrat, et ça ne m'empêche pas de ventiler chaque mois ces 250€ en prélèvements personnels puisque non déductibles.

cette solution me convient bien, supercalifragilistic, et c'est ce que je vais tenter de "vendre" à ma titulaire.
A moins qu'elle n'ait une autre solution, ou qu'elle ait eu d'autres réponses que celles qui m'ont été faites.