Accessibilité cabinet

Salomé je suis d'accord avec toi
Je pense faire pareil
Je suis aux normes mais dans des locaux intenables alors qu il y aurait plein de beaux locaux adaptes a louer dans ma ville mais pas aux normes
Mon exercice pro est un enfer a cause de cette loi
Je pense que je vais fermer ,ras le bol!et qu on ne vienne plus me parler de zones sous dotées,la faute à qui?

laurent Gretcha a écrit:Je crois que c'est une bonne conclusion
Faut pas pousser salomé dans les tracasseries!!

Je me demande quand même qui est derrière le message que tu as reçu orange....Il semblerait qu'il affole pas mal les troupes sur fb et ce serait bien d'en savoir plus sur son auteur...

Bonjour,
Le congrès de l'Association des Maires de France s'est tenu cette semaine et la question de l'accessibilité a été abordée en atelier.
De cet atelier voici ce que résume le site d'info de la Caisse des Dépôts à destination des collectivités locales.
Bien clairement, il s'agit là de l'ambiance côtés mairies. Toutefois le dernier paragraphe peut nous intéresser.

Citation : " un "chantier d'ajustement normatif" devrait aboutir "dans les deux semaines à venir" à la publication d'une nouvelle réglementation sur l'accessibilité. Pour Marie Prost-Coletta, ce cadre rénové, plus simple, permettra de diminuer le nombre de travaux nécessaires et donc le coût de la mise en accessibilité."

C'est juste une petite info glanée au passage. Donc nouvelles normes pour l'existant annoncées pour les deux semaines à venir après avoir été annoncées pour fin novembre. Tonalité débonnaire affichée par le ministère. A suivre...
Ici : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

ils me font marrer en mettant en avant leurs dérogations : quand on sait que les commissions ne les accordent qu'à reculons, quand elles le font...

Ca va d'ailleurs en inciter plus d'un à faire le mort.

Instabilité du cadre juridique. Les investisseurs étrangers déserteraient la France à cause de l'impossibilité de faire des budgets prévisionnels.

L'ordonnance du 26 septembre prévoit une modification de la composition des commissions.
Source du résumé : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
"Elargissement de la Commission communale pour l’accessibilité
L’article 11 modifie l’article L.2143 du CGCT : les commissions communales ou intercommunales deviennent « pour l’accessibilité » tout court – l’ajout « aux personnes handicapées » étant supprimé. Leur composition est précisée et élargie :

•associations ou organismes représentant les personnes handicapées pour tous les types de handicap, notamment physique, sensoriel, cognitif, mental ou psychique ;
•associations ou organismes représentant les personnes âgées ;
•représentants des acteurs économiques ;
•représentants d’autres usagers de la ville.
Ces commissions sont destinataires des Ad’Ap et des SDA-Ad’Ap. Elles ont comme nouvelle mission de recenser par voie électronique les établissements accessibles ou en cours d’accessibilité. Enfin leur rapport est adressé à un destinataire supplémentaire : le comité départemental des retraités et des personnes âgées"

C'est le préfet qui nomme. C'est qui les "acteurs économiques"? et les "représentants d'autres usagers"?
Il était déjà très intéressant de consulter la composition des commissions actuelles sur les sites de recueils d'actes administratifs des préfectures.
Les nouvelles commissions dresseront la liste des locaux O.K. sur des sites internet.
Bizarre. Tout un chacun pourra surveiller son voisin, son concurrent, son professionnel de santé.
C'est une façon de faire faire la surveillance par le citoyen. Bizarre.

Oui, et en plus ils mettent les associations a contribution , comme ça c'est de la main d'oeuvre motivée et gratuite !
Il n'y aurait pas un vice de forme là ?
Ils sont à la fois juge et partie dans cette histoire !

Tout à fait. C'est un conflit d'intérêts manifeste. Mais celui-là, il va passer comme une lettre à la poste.

Je pense qu'il faut être réaliste, l'opinion publique n'est pas du côté des professionnels libéraux. Les différents sujets qui passent dans les médias n'envisagent que le point de vue des assos comme l'APF.

Tout à fait, c'est ce que je sous-entendais.

Probablement y a-t-il aussi une question de budget com.

Et de commisération affichée ostensiblement, pour en recueillir des bénéfices électoraux.

Un scénario possible : un cas extrême, genre un professionnel respecté qui ne veut pas faire de travaux, un procureur intraitable qui le poursuit en correctionnelle avec des réquisitions sévères. Procès médiatique, levée de boucliers des libéraux, etc...

C'est un peu le cas "Bonnemaison" sur un tout autre sujet, ce qui ne se résout pas par la concertation finit dans les prétoires.

Actuellement l'A*F est à l'initiative d'un collectif d'associations qui se propose de faire pression sur les parlementaires afin qu'ils ne ratifient pas l'ordonnance du 26 septembre créant les Ad'AP. Et oui, une ordonnance doit dans un second temps être ratifiée par le Parlement pour avoir valeur législative, celle-ci ne l'est toujours pas, donc elle est encore provisoire. Instabilité juridique!
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Même s'il y a très peu de chances que l'ordonnance ne soit pas ratifiée par le Parlement, à quoi rime ce baroud? Quel est au fond, le but politique de cette association et ce collectif?
N'y aurait-il pas là une sorte de course en avant? Et si oui, pour fuir quoi?
A noter: l'absence de l'APAJH, autre grande association militante-gestionnaire d'établissements aux positions beaucoup plus pragmatiques et qui se dit d'accord avec les Ad'AP.

A remarquer que la fédération française des Dys fait partie du collectif trouvant que la loi ne va pas assez loin.

J'ai pris une position assez tranchée sur les tiers temps, car en effet si tout le monde se déclare bénéficiaire de droits croissants, il arrive un moment où les "valides" actifs ne peuvent plus suivre. Une société doit pouvoir fonctionner...

La viabilité économique de l'orthophonie libérale n'est plus assurée si les contraintes deviennent trop lourdes sur les locaux, en plus des prix du foncier qui sont déjà trop élevés.

Oui

J'aimerais voir l'UNAPL s'en prendre frontalement à ce collectif, qui exige des dépenses somptuaires sans se soucier de savoir qui les paie, ni même si nous pouvons les payer. Mais personne ne semble se rendre compte de la panade dans laquelle cette histoire nous met.

Je pense que le statu quo et le retour au passé sont impossible. J'espère qu'on pourra aller vers des solutions qui permettent aux libéraux de travailler et aux assos de satisfaire une partie de leurs demandes.
Enfin j'ai essayé de partager le local que je loue à l'extérieur (c'est autorisé par le bail), mais je n'ai pas trouvé de partenaire. L'idée de partager un local accessible à plusieurs pour être en conformité est une piste, mais bon là dans mon cas, elle ne se concrétise pas trop.   . La "beau mec attitude" ne doit pas suffire.

Mon objectif actuel est d'y travailler deux demi-journées, une pour payer les charges fixes, l'autre pour faire un complément de revenu qui me permet d'être ferme et sélectif sur le premier cabinet.

Des maires malins pourraient s'y coller en aménageant une "maison de l'accessibilité" où toute personne handicapée pourrait recevoir le service demandé. Cela éviterait que les centre-villes se vident au profit de la périphérie où des plateformes multi-services vont être aménagées.

Les avocats ont proposé de se déplacer, à chaque fois qu'une personne handicapée à mobilité réduite souhaite une consultation, dans un local aux normes créé et géré par eux collectivement. C'est un peu ça.
Cette proposition a été refusée car discriminatoire.

On nage en plein délire. Ne rien faire pour les PMR, et on peut passer au pénal parce qu'on les discrimine ; proposer une solution mutualisée qui tiendrait la route, c'est aussi les discriminer.

Ah dommage j entre voyais une solution....
Je louais un appartement agréable pour travailler (mais pas aux normes parce que y en a pas)tout en gardant mon bureau borgne aux normes en location sans plus y aller...
Impossible donc?

Enfin pour mon cas tout à fait personnel, j'ai pensé que c'était jouable, même si c'est lourd. J'ai fait un prévisionnel sur trois ans et cela devrait aller. Mon beau-père (auprès de qui je prends conseil et qui était PDG d'une grande entreprise) me dit qu'il aurait payé l'amende, ce qui est moins cher en effet. Enfin la fermeture administrative fait peur quand même, c'est un quitte ou double fort risqué.

C'est vrai qu'un projet plus intelligent aurait pu inciter les libéraux par le biais de SCI spécialisées, ce qui permettrait un petit complément retraite et répondrait localement aux problèmes d'accessibilité. Si 50 personnes ont des parts dans un local avec une petite logistique pour les RDVs, on peut arriver à un joli local accessible pour les PMR avec un budget raisonnable pour les pros.

Bon de toute façon moi la fermeture administrative ne me fait pas peur...de toute façon ,si je ne peux pas déménager,je fermerai ,je n ai rien a perdre en fait,a part des sous en payant deux loyers a moi toute seule
Mais est ce que ce sera autorisé?