gestion liste d'attente

Je suis bien sûr d'accord avec toi, Laurent ....

... Sauf si les dits tests sont destinés à une population vaste et sont dits clairement "de screening" ....

Merci pour vos conseils!

Au début, j'étais organisée, je notais les appels au fur et à mesure. Mais très vite, j'ai reçu trop de demandes en très peu de temps. Je dois débrancher le téléphone la journée pendant les séances, sinon, c'est impossible de travailler. Je répondais au tél entre midi et 13h, mais c'est devenu limite gérable aussi, je me suis retrouvée à ne pas pouvoir manger parfois, ou en 5 minutes.
Donc très vite, les messages se sont accumulés sur mon répondeur... Entre tous les CR, l'administratif en général et ma vie perso (j'ai un bébé), je ne peux plus gérer une telle demande...

Il faudrait vraiment que je change mon répondeur, mais là, j'ai des places qui se sont libérées, donc bon... Quoique vu ma liste d'attente, je pense que je pourrais me le permettre...

Claudie : Je travaillais avant dans une région sur-dotée en orthophonie, j'ai clairement vu la différence!!! Je me sens littéralement harcelée par les demandes, les gens viennent sur le temps scolaire, et les gens sont vraiment désespérés ici... Ils attendent depuis plus de 2 ans des places...

Padmasana : Merci pour tes conseils! Je vais essayer de ne pas faiblir devant les "c'est urgent!", appels des médecins, etc.

et bien moi ça me fait envie ces problèmes de liste d'attente
je l'ai vécu ,je trouvais ça pas facile ,mais ce n'est rien par rapport à la déception et au stress consécutifs à un téléphone qui ne sonne plus ,des rééducations qui se terminent et ne sont plus remplacées ,depuis que la zone est devenue très ,très surdotée 

Je sais bien, Chachouna... Trop d'orthos se sont installées dans ton secteur depuis que tu travailles, c'est ça ?
J'ai connu les 2 situations, et le mieux, évidemment, c'est un juste milieu...

Ici aussi, Sortho, les gens attendent longtemps, parfois plus d'une année pour trouver des créneaux chez une ortho...

Oui, je me doute Claudie, mais franchement, je ressens clairement une différence entre les 2 régions où j'ai travaillé...

oui c'est ça Sortho ,des installations dans la même ville et dans tous les villages environnants

jusqu'à présent je me suis accrochée à ce cabinet qui me tient tant à coeur ,à mes patients qui me sont fidèles ,mais je  m'habitue tout doucement à l'idée de partir
c'est dur 

Bonjour Chachouna, Sortho et tout le monde

Sans vouloir être trop indiscrète, pourriez-vous nous dire dans quelle région vous rencontrez ces difficultés liées à un trop grand nombre d'installations ?

Je suis sincèrement inquiète à la lecture de votre commentaire (et d'autres ici ce forum) qui indiquent qu'une orthophoniste, installée de longue date, peut se retrouver en difficulté.

Pour information, le nombre d'orthophonistes augmente de 3,6 % chaque année (depuis combien d'années ?).

Merci pour votre témoignage.

Le nombre d'orthos augmente, mais il y a peut-être également de plus en plus de patients/traitements/actes... et on sait bien qu'il y a toujours des déserts orthophoniques
De plus, à mon (humble) avis il ne faut pas raisonner au niveau des régions, ni même des zones déterminées par les ARS, mais plutôt à celui des villes voire même des quartiers.

Laurent : j'ai fait le cheminement inverse quand j'ai cherché à m'installer : quartier, ville... La ville étant saturée, il fallait de toute façon s'éloigner de plus de 30 kms pour espérer avoir pas trop difficilement une patientèle... Du coup, j'ai carrément changé de région (pour raison perso) : et là, j'ai procédé par zone déterminée par l'ARS... Et après, le problème de trouver un local est arrivé... Je n'ai du coup pas choisi le quartier, c'était en fonction du local trouvé...
Mais bon, on dérive du sujet initial, là... Ca me fait penser que j'ai une quarantaine de messages à noter!

40 messages à noter, ma pauvre!   
dans une situation pareille, je crois que je changerais mon message de répondeur. Sans dire, comme nous l'avons déjà évoqué, que tu ne prends plus de nouveaux patients (ils ne sont pas éternels, tout ça tout ça) mais peut-être en disant :
Vous êtes bien sur le répondeur de Sortho, orthophoniste. Si vous êtes déjà patients et que vous souhaitez annuler un RDV, merci de me laisser un message après le bip. Si vous souhaitez un bilan orthophonique, je vous informe que mon planning est actuellement complet et qye je place donc les gens sur liste d'attente avec un délai d'un an au moins (ou autre) au moins. Si vous souhaitez que je vous mette sur liste d'attente, merci de me rappeler le lundi entre 12h et 13h.

Cela permettrait peut-être déjà d'en décourager certains...

En effet, le changement d'annonce sur le répondeur est prévu, il écumera les appels!

J'en suis à une vingtaine de messages.... Et mon répondeur se re-remplit chaque jour...

Je me suis trouvée la semaine dernière de l'autre côté de la barrière : ce n'est pas drôle à vivre pour les parents.

Ce n'était pas de l'orthophonie, mais une profession médicale. Ma fille avait une rage de dents. Elle a eu un RV en urgence, le jour-même, chez une dentiste, qui a déterminé que c'était une dent de sagesse qui faisait des siennes et qu'il fallait l'enlever "de toute urgence". Elle nous a donné l'adresse de deux stomatos : pas de RV avant..... avril ! et ce uniquement pour la consultation, pas pour l'extraction ! Je me suis renseignée auprès des médecins que je connais : idem. Le dernier stomato contacté, au vu de mon insistance, a fini par me dire "pour les urgences, il faut aller à l'hôpital" : mais au CHU, même son de cloches, pas de RV avant fin mars !

J'ai fini, en ré-interrogeant les médecins de mon entourage, par trouver un stomato qui peut la recevoir fin février ! En espérant que les médocs du dentiste la feront patienter jusque-là !

Je comprends mieux les parents qui nous appellent !

Faut pas rêver: l'accès aux soins devient de plus en plus problématique!

Véronique : Je me suis installée dans une zone très sous-dotée pour son potentiel professionnel et le confort de travail (au niveau du mode de travail) que ça peut apporter... mais je le ressens clairement au niveau personnel, et ça, ça commence à m'inquiéter fortement... On a galéré pour trouver un médecin généraliste qui accepte de nouveaux patients, idem au niveau kiné... Et pas de pédiatre ici... Sauf en cas d'urgences... Je vois clairement une différence avec la ville où j'habitais avant...

Ah, le revers de la médaille, effectivement c'est embêtant. Rien de parfait, en ce bas monde...

Sortho a écrit:Véronique : Je me suis installée dans une zone très sous-dotée pour son potentiel professionnel et le confort de travail (au niveau du mode de travail) que ça peut apporter... mais je le ressens clairement au niveau personnel, et ça, ça commence à m'inquiéter fortement... On a galéré pour trouver un médecin généraliste qui accepte de nouveaux patients, idem au niveau kiné... Et pas de pédiatre ici... Sauf en cas d'urgences... Je vois clairement une différence avec la ville où j'habitais avant...

L'exemple que je citais pour ma fille, avec sa recherche d'un stomato, c'était sur ANGERS, donc loin d'être une zone sous-dotée !

Il y a des temps d'attente chez les spécialistes partout, c'est clair!

J'ai des collègues qui font patienter les gens en disant qu'il y a une attente de 3 mois. Perso, je suis bien incapable d'estimer le temps d'attente!
Comment faites vous?

mlaurebb a écrit:J'ai des collègues qui font patienter les gens en disant qu'il y a une attente de 3 mois. Perso, je suis bien incapable d'estimer le temps d'attente!
Comment faites vous?

Moi non plus je ne sais pas estimer le délai. Je dis que je rappelle quand j'ai de la place.

Comme vers chez moi on a tous plus ou moins la même liste (à part celui qui veut c.m et pas la voisine, ce qui est loin d'être la majorité des patients), je fais une petite pirouette en disant que ça dépend des créneaux qui se libèrent chez les collègues, du "rang" dans la liste, ce genre de baratin.

En général je dis tout net qu'il ne faut pas s'inquiéter si je rappelle dans longtemps, et que je préfère ne pas donner de faux espoirs avec des prévisions de Madame Soleil.

A part avec un gros stressé de temps à autre, ça passe plutôt bien...

veronique hortet a écrit:Je me suis trouvée la semaine dernière de l'autre côté de la barrière : ce n'est pas drôle à vivre pour les parents.

Ce n'était pas de l'orthophonie, mais une profession médicale. Ma fille avait une rage de dents. Elle a eu un RV en urgence, le jour-même, chez une dentiste, qui a déterminé que c'était une dent de sagesse qui faisait des siennes et qu'il fallait l'enlever "de toute urgence". Elle nous a donné l'adresse de deux stomatos : pas de RV avant..... avril ! et ce uniquement pour la consultation, pas pour l'extraction ! Je me suis renseignée auprès des médecins que je connais : idem. Le dernier stomato contacté, au vu de mon insistance, a fini par me dire "pour les urgences, il faut aller à l'hôpital" : mais au CHU, même son de cloches, pas de RV avant fin mars !

J'ai fini, en ré-interrogeant les médecins de mon entourage, par trouver un stomato qui peut la recevoir fin février ! En espérant que les médocs du dentiste la feront patienter jusque-là !

Je comprends mieux les parents qui nous appellent !

Il est arrivé la même chose, à peu près, à mon associée la semaine dernière pour un RDV urgent chez un ophtalmo...pas de possibilité avant fin Avril, même en cas d'urgence ! Elle avait un oeil comme une patate et elle a dû poireauter tout un après midi aux urgences...où le personnel a pesté contre l'ophtalmo...et nous sommes aussi en zone surdotée...  

mlaurebb a écrit:J'ai des collègues qui font patienter les gens en disant qu'il y a une attente de 3 mois. Perso, je suis bien incapable d'estimer le temps d'attente!
Comment faites vous?

Actuellement, j'appelle les gens ayant appelé en octobre.
Ca fait ± 4 mois d'attente.
Je dis donc aux gens qui appellent actuellement que ça ne sera probablement pas avant mai/juin.   

Moi je dis d'essayer de trouver ailleurs. Dans le centre de Big City il y a des orthos qui peinent à remplir leur planning (d'ici 20 mn en métro). Mais les gens ne veulent pas se déplacer et veulent aller au coin de la rue. C'est un autre problème.

idem que propylène !